François Hollande, maître fromager

mis en ligne le 21 novembre 2013
1722FromageC’est au fond de la fromagerie élyséenne que le maître François et ses seconds s’activent à la fabrication de fromages infectes et immangeables. Au point qu’ils nous restent sur l’estomac et provoquent des digestions difficiles, tant ils peuvent être plâtreux (comme le chômage), véreux (comme la réforme des retraites), pas fait du tout (comme le changement promis), puants (comme la complicité des politiciens avec les milliardaires et le patronat), coulants (comme l’augmentation des impôts) et indigestes comme la politique antisociale menée par les maîtres des lieux.
Les politicards-fromagers se sont fait une spécialité ; la boussole de singe (fromage hollandais), sorte de pain de fromage hollandais, appelé encore boussole de refroidi ou tête de mort ! Ce fromage pourrait être l’emblème de la fromagerie élyséenne. Et dire que le maître fromager a signé un bail de cinq ans. À moins que le peuple n’en décide autrement et mette le locataire indésirable à la rue pour prendre possession des lieux. Mais, en attendant, c’est entre la poire et le fromage, moment propice et tranquille pour se laisser aller à toutes les vilenies, car il libère la parole et fait ressortir la haine rentrée des occupants envers le peuple, que le maître fromager et ses marmitons manient la louche et la langue pour mouler ce fromage hollandais antisocial. Ce fromage tête de mort refroidit toutes les velléités de luttes du peuple, car il l’affame, le rend exsangue et dans l’incapacité de réagir, en le maintenant dans une sorte de léthargie. Il est annonciateur de mort. D’autant que cette politique de récession ne permet même pas d’acheter le moindre fromage dans la mesure où, aujourd’hui, le simple fromage coûte une petite fortune ! Elle laisse sur le carreau près de 15 millions de personnes dont 7 millions de retraités confrontés à la pauvreté, plus de 3 millions d’enfants et plus de 4 millions de femmes qui vivotent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 964 euros par mois. Les dégâts humains sont considérables car, selon le collectif Morts de la rue, 350 personnes seraient mortes de faim en 2012.
Les politicards qui se réunissent dans les arrière-cuisines nauséabondes de la fromagerie élyséenne, tous les mercredis, sont tous pourris, corrompus et véreux, leur ragougnasse antisociale est à vomir. Et, contrairement aux fromages, même dans un état très avancé, ils peuvent être consommables, c’est selon les goûts. Les politicards-fromagers, eux, ne sont pas comestibles, certains sont même mortels. Il s’agit donc pour le peuple de ne pas se fier à l’étiquette qui peut être attirante et quelques fois très engageante, mais de s’en débarrasser et de les éloigner de toutes les fromageries qui pullulent (mairies, conseils généraux, régionaux, assemblées, présidence et administrations), au sein desquelles ils s’épanouissent et nous empoisonnent la vie en nous faisant mourir à petit feu.