Pour parodier la grande Simone, « On ne naît pas fou, on le devient. »

Depuis le temps que je le connais, j’ai toujours pensé que Jean-Marc Raynaud était un peu fou ! On est toujours le fou de quelqu’un. N’est-ce pas un peu fou, à notre époque, de pratiquer la solidarité, l’écoute et le partage, plutôt que de rêver au pognon et de surfer sur les réseaux sociaux ?

JMR picolait. Et alors ? Ce n’est pas moi qui vais lui jeter le premier verre dans la gueule. Il a décidé de décrocher, tout seul, comme un grand (on poussait un peu derrière). Et là, surprise ! Des fous, il y en a partout. Le JMR s’est retrouvé embringué dans un « groupe ». Lui, le ronchon, le mal luné, le taiseux, il s’est découvert une famille. Il a croisé toute une brochette d’hommes et de femmes bien mâchés par la vie.

Ce petit voyage au bout de la folie est une leçon d’espoir. Au lieu de pleurer, on rit. Et comme dit l’autre : « Plus on est de fous, plus on rit ! »

Benoist Rey
Décembre 2019

Jean-Marc Raynaud. La verticale du fou. Les éditions libertaires. 112 pages. 1 » €. En vente à la librairie Publico, 145 rue Amelot, 7501, Paris. Chèque à l’ordre de Publico. Rajoutez 10 % pour le port.