« La chasse, c´est le défoul´ment national, c´est la soupape des frustrés. La chasse, c´est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix ! » chante Henri Tachan.
Mais pour chasser, pour que la soupape des frustrés siffle « Pan ! Pan ! » faut du fric pour le flingue qui sert à flinguer, pour le chien qui finira bien par se faire flinguer, pour le remplaçant du chien, pour les plombs qu’on sème dans la nature, pour les litrons qu’on boit dans la nature, pour le 4x4 qui ramènera le sanglier mort accroché sur le pare buffle, bref pour ce tableau vivant de la suffisance humaine qui prend son pied à faire des natures mortes faut du fric !
Comptez sur Macron 1er, braves nemrods, tartarins en gilet orange. Le gars droit dans ses bottes pour rendre les pauvres encore plus pauvres est sur le point de diviser par deux le prix du permis de chasse.
Le permis passerait de 400 euros à deux cents. Deux cents balles d’économie, excusez le jeu de mots. 200 euros pour faire plaisir à un mec ou à une nana dont le loisir est de flinguer du pseudo gibier lâché quelques jours avant l’ouverture ou exténué après des jours de migration. 200 euros soit 40 APL délestées de 5 euros...
Il y a environ 1,2 million de permis de chasse valides en France. 200€ de cadeau par porteur d’un permis valide, c’est 240 millions pour l’ensemble des flingueurs du dimanche. C’est juste 48 millions d’APL à délester de 5 euros. Mais il n’y a que 6,5 millions de foyer qui bénéficient d’une APL. Faisons confiance à Macron 1er pour trouver une autre catégorie désarmée à rançonner.
« Allez Riton ; ça s’arrose ! Et après on va tirer un coup… »