Procès intenté par Madame TRAN To Nga à l’encontre de 14 firmes américaines.
Suite au jugement du 10 Mai 2021, quelques réflexions à bâtons rompus.
La multinationale par la voix de ses représentants eux-mêmes soutenus par des politiques, lorsqu’elle est mise en cause lâche toujours le même argument, à savoir qu’elle fait vivre beaucoup de gens. Peut-elle autant s’absoudre d’un crime contre l’humanité. Parce qu’une usine d’armes fait vivre beaucoup de gens, faut-il fermer les yeux sur les guerres qu’elle approvisionne. Viendrait-il à l’esprit d’absoudre les responsables de la Shoah parce qu’ils ont agi dans un contexte de guerre et ont obéi aux ordres d’Hitler ? Pour définir un crime contre l’humanité, il faut évidemment quelque recul et certainement un degré de conscience. Que cette conscience fasse peu de poids par rapport aux enjeux politiques déterminés par des relations commerciales entre états, nous ne sommes pas suffisamment naïfs pour l’occulter.
Que pensez-vous de l’humain en général, quel est son avenir ? Y aura-t-il un homme ou une femme derrière le P.D.G. pour répondre ? Il est évident que sans horizon, dans le brouillard, en faisant abstraction de l’humain mais pas de l’ennemi, ceux qui continuent à agir aveuglément pour le mal de l’humanité, se moquent éperdument des réactions de ceux qui les subissent.
Faut-il rêver d’un temps où toutes ces multinationales sans conscience seront boycottées ? Il faut non seulement le rêver mais penser que cela est possible. L’extinction de l’humain n’est pas une fatalité.
La liste doit être longue des crimes contre l’humanité. Crime contre l’humanité, cela résonne dans nos oreilles mais qu’est-ce que cela signifie. Ce n’est pas dans Wikipédia que nous trouverons une définition susceptible de conforter nos convictions. Il s’agit d’une émotion, d’un ressenti, d’une réaction naturelle. Ceux qui parlent de crime contre l’humanité à propos des écocides, des victimes de l ’agent orange, de Tchernobyl, de Fukushima, expriment une révolte, une émotion réelle.
Lorsque Tran To Nga invite les avocats des multinationales à rencontrer les victimes de l’agent orange, c’est parce qu’elle sait que retranchés dans le déni le plus total, ils n’y ont même pas pensé.
Je tiens à citer Edgar Morin (cf. Dialogue sur notre nature humaine de Boris Cyrulnik et Edgar Morin. Ed. Marabout) « Certaines conditions culturelles et sociales libèrent les monstres que l’être humain porte en lui. Je pense que la régulation doit venir des deux côtés, d’une part de la société, d’autre part de notre capacité individuelle d’examen et d’autocritique ».
Le procès historique qu’intente Tran To Nga contre les multinationales constitue un premier jalon d’un combat qui doit durer des années.
Les faits sont là, ils sont odieux. Aujourd’hui les victimes de l’agent orange nous regardent. Leurs corps sont devenus monstrueux parce que des humains se sont comportés comme des monstres.
Alors tous ceux qui luttent pour un monde meilleur, pour faire réagir la conscience collective entendent résister contre une vision pessimiste et délétère de l’humanité.
Partout où nous nous trouvons, il faut chercher l’humain, cet être vulnérable qui fuirait notre regard, qui refuserait d’être sondé. Regardez bien en face tel Pape, tel Président, tel P.D.G., tel patron ou tel quidam, en espérant qu’il ne craigne pas de vous répondre : Je suis un homme ou une femme comme vous EN CHAIR ET EN OS.
Eze, le 17 Mai 2021
Evelyne Trân
Le brigadier va-t-il tomber ?
3 coups en quête de brigadier
Tran To Nga déboutée mais pas résignée
les mots dits du Brigadier
le brigadier dans l’urgence
Le brigadier en quête de hauteur
Brigadier, toujours au théâtre ?
le brigadier renversé
Lady Day. Le brigadier débarque en Avignon.
Les jeux sont faits pour le brigadier ?
Le brigadier connaît la musique
Agent orange, suite...
Le brigadier face à l’horreur
Le brigadier messager
Le brigadier et les mots de tête
Ce n’est pas le brigadier, c’est le brigadier
Debout les crabes, le brigadier monte.
C’est sur un quai que le brigadier les découvrit.
le brigadier et son QI entre deux...
Pas de 2.0 pour le brigadier
"Oeil pour oeil, trois coups pour trois coups ?" se demande le brigadier
On regarde quoi ce soir ? se demande le brigadier
Le brigadier - employé de théâtre - et les employées de maison.
Un Jacques, une Anne, un Jean-Paul, un brigadier... et un raton laveur
Bécaille était dans la tombe qui regardait le brigadier
Une pinte de Guiness pour le brigadier
un brigadier mélomane
les blessures du brigadier
Le brigadier à l’école
Le brigadier redécouvre des textes
Le brigadier songe à ce que lui a dit une actrice : "Le trac, cela vient avec le talent."
Le brigadier et le capitaine
Fou, le brigadier ?
Confidence de Judka Herpstu au brigadier : " L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier."
Le brigadier est nyctalope
Au service du public, le brigadier est usager
Né en Juillet à Avignon, le brigadier est du signe du crabe.
"tout autour de l’île il y a de l’eau" remarque le brigadier
Est-ce bien raisonnable, brigadier ?
Le brigadier au champ
Le brigadier, bâton mais pas sous-off, au festival OFF
"La mémoire est la sentinelle de l’esprit" pensa le brigadier en confondant trou du souffleur et trou de mémoire...
Le temps est à la tempête pour le brigadier
Honoré, mon cher brigadier !
Chirac contre Mallarmé
Les trois signes du brigadier
Le brigadier et l’écrevisse
Une séance en enfer pour le brigadier
"Euréka" crie le brigadier
Tout le monde sur le pont, ordre du brigadier
le brigadier, Madame Fischer et Pablo...
Rendez-vous avec le COLLECTIF VIETNAM DIOXINE
Le brigadier dans la salle d’attente
Enfant, le brigadier rêvait de devenir bâton de pluie
pas de "good morning Vietnam" pour le brigadier
Le brigadier cherche à répondre à cette question : “Qu’advient-il du trou lorsque le fromage a disparu ?”
Godot, enfin arrivé, entraîne le brigadier au théâtre
Le brigadier, fils d’un arbre
Mais quel âge a donc le brigadier ?
Hey Brigadier, don’t make it bad...
Entendre le temps qui pousse… de Pascale LOCQUIN
Henri CALET, un doux anarchiste
Le brigadier est mat en trois coups
Même le brigadier a une mère
Le brigadier, Emile, et l’autre...
On est par trop sérieux quand on est brigadier
Le fauteuil d’artiste de Frédéric ZEITOUN
"Quand des blancs qui ne se connaissent pas se mettent à parler entre eux, il y a un nègre qui va mourir." pense le brigadier...
Nelly et Monsieur Brigadier
"La boule huit en coin avec effet rétro pour me placer !" annonce le brigadier
Le brigadier est amoureux
Le brigadier, un arbre mort. Ça fait réfléchir...
Le brigadier préfère les madeleines aux financiers
Pour le brigadier, pas de doute, l’incertitude est une valeur sûre. En principe...
Fa, ré, fa, ré joue le brigadier sur son clavier
Nouvelles de temps de guerre
Le nez rouge du brigadier
Le brigadier se voyait déjà...
Le massage n’est pas pour le brigadier
C’est les autres... dont le brigadier
Une table pour le brigadier
Brigadier, aimez-vous Brahms ?... ou Sagan ?...
Dans le bistrot d’Alphonse, le brigadier paye un verre.
Le poète des rues
Le flûtiste et la colombe.
Le brigadier se "ballade" à Paris
Témoignage d’une passagère d’autobus
Le brigadier se met à table
le brigadier va piano
Quoi ! Quoi ! quoisse le brigadier fou.
Le brigadier qui ne dit mots, passant...
Le brigadier, festivalier en Avignon
Le brigadier se fait faire la lecture
REPAS DE SOUTIEN AU PROCES DE TRAN TO NGA
Un spectacle musical pour le brigadier
Mais de quoi as-tu l’air ?
Quand le brigadier "rewind" la dernière bande
Le Brigadier connait-il Nora ?
Le brigadier se souvient de ce temps-là
Marguerite et le brigadier
Belle rencontre pour le brigadier
La femme est l’avenir du brigadier
S’accompagnant d’un doigt ou quelques doigts le brigadier se clowne.
Assieds-toi, brigadier !
Le brigadier au chevet
Le brigadier et le sourire noir de Mémé
Ne Bruscon pas le brigadier...
Le nouveau brigadier
Brigadier, écoute... Elles te parlent...
AY Brigadier !
Le brigadier témoin de l’Histoire
Joséphine BAKER. Les dernières années. La renaissance d’une étoile.
Le brigadier nous dit qu’au milieu coule une frontière
Un livre : Correspondance avec la Mouette Anton TCHEKHOV et Lydia MIZINOVA
En hiver, le brigadier songe à une mouette en avril
Le Brigadier à perdre la raison
Le brigadier aux violons
Joséphine Baker racontée par un de ses enfants
Le brigadier et lui
Un brigadier slave
Le brigadier sur l’autre rive
Brigadier, un double !
Le brigadier, en attendant Antigone...
Agent orange : un film.
Le brigadier connaît la chanson
La passeggiata del brigadiere a Roma, città aperta
Conférence de soutien à Tran To Nga
Le brigadier a l’âme slave
Le soleil n’a pas encore disparu !
Des nouvelles du procès de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange
Le brigadier en ce début d’octobre
Le brigadier rencontre Romain Gary
Le brigadier rencontre Camus
Le brigadier du temps perdu
La rentrée du brigadier
Exposition sur l’agent orange
Affect ou éthique?
Le vigile et la flûte traversière
Le brigadier a-t-il son pass ?...
Poupée en chiffons
Quand le brigadier rencontre Proudhon et Courbet
Bon anniversaire Francis Blanche !
Le brigadier toujours en Avignon
le brigadier festivalier
Le brigadier en Avignon
Le brigadier pour ce premier jour d’été
le brigadier de la mi-juin
Le brigadier frappe à la porte du ML
Ecoutez, c’est le brigadier...
Les voilà, Les trois coups du brigadier
L’agent orange-dioxine. Le tribunal d’Evry fait la sourde oreille
V’la le brigadier qui va reprendre du service
???? Cascade d’un poème ou quelle mouche te pique ????
L’agent orange-dioxine
Histoire d’un maillon faible
Vive les librairies d’occasion !
De Déborah Levy à George Orwell
Le printemps de la poésie
Les chants révolutionnaires d’EUGENE POTTIER (1816-1887)
Ma Chère Montagne
Ma terre empoisonnée de Tran To Nga
Les Grandes Traversées d’Helen JUREN
Brigadier même pas mort !
D’Anne Sylvestre à Camus
L’agent orange-dioxine : Résumé du procès qui a débuté ce 25 Janvier 2021 à Evry.
L’agent orange-dioxine
Passé, présent, futur
Pour qui vous prenez-vous ?
Bas les masques !
Les mots parlent d’eux mêmes
En attendant Godot... Isabelle Sprung.
Histoire de bus.
le brigadier tapera trois fois
Un biptyque
Elle
A propos de l’aquoibonisme
Bol d’air
Le théâtre de la vie
Double visite du brigadier
Une fantaisie du brigadier
le brigadier et la SORCIERE
Le brigadier néanmoins
Le retour du brigadier libertaire
Connaissiez-vous Henry Pessar ?
11e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Liberté j’écris ton nom
Connaissez-vous Velibor Čolić ?
Le RAT-roseur Rat-rosé...
10e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
9e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Mais ne dîtes pas n’importe quoi !
8e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Fourmi humaine
Sans visage
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Tous ces visages qui disent « ouf »
6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
théâtre : l’analphabète
Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
Théâtre : TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS...
théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
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théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
1 |
le 18 mai 2021 10:07:46 par Luisa |
La plupart des sociétés cotées au CAC 40, en Bourse, sont des entreprises qui ont participé à l’industrialisation de la mort durant la seconde guerre mondiale.
Beaucoup n’ont même pas changé leur nom comme si cela était une référence !
Regardez dans la rue, dans les vitrines, comme le quidam est fier de porter son Hugo Boss !
Regardez sur les rayons de la pharmacie le nom de Bayer, un spécialiste qui a fait ses preuves !
Tant que c’est Toi-même ou moi-même qui allons depuis longtemps, très longtemps, nous faire soigner à l’IGR ou ailleurs, cela n’intéresse personne et surtout pas le crétin fini qui aspire à pouvoir se parfumer tous les matins !
Allez, COURAGE !!
2 |
le 18 mai 2021 11:24:59 par Luisa |
Récemment, j’ai encore constaté que s’il y a brusquement des files d’attente dans les lieux de vaccination ce n’est pas du tout pour éradiquer le coronavirus, c’est avant tout pour pouvoir aller en vacances sans entraves !
De même, durant tous ces mois de fermeture de certains commerces, les lamentations quotidiennes de ceux qui ne conçoivent pas leur vie sans se faire servir au restaurant ou ailleurs, me dégoûtent profondément !
Pour les pauvres et les gens modestes, que les restaurants, les cinémas, les théâtres, les salles de sport, les boutiques de fringues, les parfumeries, les salons de coiffure ou de massage, etc ... soient fermés n’a rien changé pour eux : - des pâtes et du papier cul, comme d’habitude !
Pire encore parmi les très nombreux « oubliés »de la rue, l’impossibilité de faire la manche pour un quignon de pain !
.... et tout le monde, ou presque, s’en fout !
Et chacun de se précipiter au cri de ralliement « Venez comme vous êtes ! »