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Dans un sale État

par Justhom • le 7 juin 2025
Cet homme est dangereux
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« Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent. »
Édouard Herriot
Macron est un « homme » après avoir été baptisé à l’eau bénite dans les fonts baptismaux de l’Église catholique. Il entre dès son plus jeune âge chez les jésuites. Là, il fut initié à cette doctrine linguistique propre au jésuite « la restriction mentale » qui consiste à ne pas dire réellement ce qu’on pense pour abuser ceux à qui on s’adresse.
D’où ce fameux « En même temps » qui lui permet de dire tout et son contraire et faire croire qu’il ne ment pas et qu’il dit la vérité.
Il excelle dans la manipulation intellectuelle, ce qui va lui permettre d’accéder aux plus hautes fonctions de l’État.
Il deviendra un homme pressé
Dès 1992, il entame sa formation de jésuite laïc de la sixième au lycée La Providence à Amiens, il y restera jusqu’en 1994. C’est là que l’homme pressé a été cornaqué par sa prof Madame Trogneux.
Puis, ce sera le lycée Henry IV en 1994-1995 et Sciences-po de 1998 à 2001. Il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. En 2002, il intégrera la fabrique des grands commis de l’État, l’ENA (École nationale de l’administration), pour en sortir en 2004.
De 2004 à 2007, il sera inspecteur des finances.
Les formations dispensées par l’État (le public) sont un vivier de futurs dirigeants des entreprises privées et des banques et un tremplin pour accéder aux plus hautes fonctions. Il suffit pour cela d’être opportuniste et surtout de mettre en pratique l’enseignement reçu chez les jésuites.
C’est quatre années plus tard, en 2008, le temps de se constituer un carnet d’adresses conséquent et surtout une connaissance des rouages de l’administration publique, qu’il rejoint la banque Rothschild et que deux années plus tard en 2010 il est nommé « associé-gérant. »
L’homme pressé est dans l’antichambre du pouvoir
En 2012, il participe à la campagne électorale de François Hollande, qui, une fois élu président, le nommera secrétaire général adjoint de l’Élysée.
En 2014, Hollande le nomme ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.
Cette rampe de lancement va lui donner « le melon » et surtout lui permettre de préparer au saint des saints sa sortie du gouvernement.
En 2016, il crée son mouvement « En marche » et dans la foulée, il démissionne du gouvernement.
En 2017, il est aux marches du palais !
« L’homme sérieux est dangereux ; il est naturel qu’il se fasse tyran. »
Simone de Beauvoir / Pour une morale de l’ambiguïté
Pendant la campagne électorale, il déclare « qu’il ne serait ni de droite ni de gauche ». Voilà encore un signe jésuitique. Il pratique avec beaucoup de zèle la « restriction mentale » ce qui lui permet de tromper et de draguer les voix de tous ceux qui ne croient plus ni en la droite, ni en la gauche. Seulement, il ne montre pas son véritable visage.
Il sera « élu » président de la République en mai 2017.
Un despote au pouvoir
Dès son arrivée au pouvoir, il affiche son mépris, sa morgue, son arrogance et sa haine de classe envers « son petit peuple. »
Il n’a de cesse que de l’avilir, le ridiculiser, le faire passer pour un moins que rien, fainéant, un Gaulois réfractaire, un irresponsable… Bien souvent, il agresse le peuple lorsqu’il est en voyage dans des pays étrangers.
C’est bien la preuve que c’est un couard, c’est un trouillard ! Il a peur des réactions de « son petit peuple ». Il attend pour l’insulter d’être hors du pays ou sous haute protection de sa police rapprochée : c’est ainsi qu’il se sent fort !
Les gens qui ne sont rien !
Le 29 juin 2017, lors d’un hommage aux starts-up et aux entreprises il lance : « Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. » Il se veut intelligent mais en fait c’est une bourrique, un sot.
Les Français détestent les réformes
C’est le 24 août 2017, à Bucarest qu’il regrette que la France ne soit pas un pays réformable car a-t-il dit : « Les Français détestent les réformes. »
Le 8 septembre 2017, au sujet de la réforme du code du travail, il éructe : « Je ne céderai rien , ni aux fainéants, ni aux cyniques... » S’ il y a un cynique personnage c’est bien lui !
Le 12 juin 2018, il en remet une louche au sujet des minima sociaux : « On met trop de pognon, un pognon de dingue, on déresponsabilise. »
Puis c’est le 21 août 2018, cette fois au Danemark, tout en manifestant son admiration envers le peuple danois pour sa flexibilité, il traite le peuple de « Gaulois réfractaires au changement. » Lui, le représentant du peuple n’est pas réfractaire au changement mais c’est pire, il est conservateur et foncièrement réactionnaire !
Cet arriviste, ce riche bourgeois, ne réussit même pas à dissimiler sa haine farouche et son arrogance méprisante envers le peuple d’en-bas. Chassez le naturel, il revient au galop !
C’est ainsi que le 15 septembre 2018, il se dépasse lors de la journée du patrimoine. Un jeune horticulteur de 25 ans en visite à l’Élysée lui explique qu’il ne trouve pas d’emploi malgré ses efforts. La réponse de ce maître à penser est consternante et montre qu’il se fout totalement du sort de son « petit peuple », qu’il le tient pour quantité négligeable : « Il y a des métiers qui nécessitent des compétences particulières. Quand les gens ne les ont pas, on les forme. Mais après, il y a des tas de métiers. Il faut y aller maintenant : hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve. » Ils veulent simplement des gens qui soient prêts à travailler, avec les contraintes du métier.
Autrement dit, si vous êtes au chômage, c’est parce que vous ne faites aucun effort pour trouver du travail, que vous êtes trop exigeant quant aux conditions d’exploitation et refusez d’être taillable et corvéable à merci ! Et d’être payé à coups de lance-pierres !
A son arrivée au pouvoir en 2017, il avait dit qu’il serait « de droite et de gauche », ce qui ne veut pas dire grand-chose. C’est tout simplement confirmer les politiques menées depuis des lustres par les partis de droite et de gauche qui sont toujours au service des milliardaires et du patronat.
Il lui faut absolument se démarquer de la droite et de la gauche, d’autant que le parti d’extrême droite de Marine Le Pen est en embuscade. Elle est dans les coulisses du pouvoir et attend son heure pour entrer en scène !
N’entends-tu pas l’inquiétant bruit des bottes… Avec sa réélection en 2022, il pense être indétrônable mais l’incertitude politique fait qu’il craint que son gouvernement tombe par une censure et qu’il soit contraint de démissionner.
Pour se maintenir au pouvoir, il peut invoquer l’article 16 de la constitution. Cet article peut lui permettre de s’approprier provisoirement les pleins pouvoirs en cas de blocage des institutions. Mais le risque est que cette dictature provisoire ne se transforme en « coup d’État permanent. » Le pouvoir discrétionnaire du chef de l’État n’a pas de contraintes juridiques.
Ne vois-tu pas grandir l’autoritarisme de celui qui prétend nous diriger ? Il faut dire que Jupiter du haut de l’Olympe met tout en œuvre pour déstabiliser le pays par sa politique personnelle, autoritaire, répressive et dictatoriale.
Apparemment, il est en fin de règne mais continue à maintenir une poigne de fer sur le pays et à faire et défaire « la loi ». Ainsi il continue à instituer le désordre social (casse du secteur public)...
Ne perçois-tu pas cette intolérance vicieuse et distillée pour nous museler et nous priver du droit à la libre expression, à l’autodétermination ? Seul le peuple souverain a son mot à dire et lui seul a la clé de mettre un terme à cette dérive fascisante et dictatoriale. Il s’agit pour le peuple de cesser d’élire des représentants, députés, président, maires, conseillers... qui n’auront comme objectif que de le berner et de le flouer.
Il doit faire fonctionner la société sur ses pieds, de bas en haut et transversalement, puis retour vers la base pour que la base mette en application les décisions. Tout pouvoir vient de la base, la souveraineté ne se délègue pas. Il n’appartient à personne de de décider quand et comment cette souveraineté doit s’exercer.
Il convient à tous les membres de la société de s’organiser en libres associations selon leurs affinités, leurs volontés et dans leurs diversités. Le fédéralisme autogestionnaire doit remplacer le système électoral par le mandatement et l’État-Nation et le gouvernement par le fédéralisme. Tout mandaté recevra un mandat impératif pour une ou deux missions. Il devra rendre des comptes et pourra être révoqué s’il faillit à sa mission.
Justhom
Groupe de Rouen
PAR : Justhom
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