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Brèves de combat

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Marche à Nîmes

le 18 décembre 2019 | PAR Daniel



Le 18 décembre est une journée internationale des migrants . A Nîmes, une quarantaine d’associations ont décidé de marcher avec des familles de migrants qui ont été relogées dans un bâtiment désaffecté appartenant à la SNCF. Pour faire pression sur le préfet qui reste indifférent à nos demandes de relogement et de régularisation cette Marche, appuyée par 35 associations , a rassemblé et fait marché 150 a 200 personnes aux slogans demandant l’abolition des frontières.
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Retraites : au Chili aussi !

le 16 décembre 2019 | PAR Pat de Botul
Décidément les systèmes de retraites font sortir dans la rue.
Au chili, le système des fonds de pension privés, hérités de la dictature de Pinochet est vivement critiqué par le mouvement social qui a envahit les rues depuis huit semaines. Actuellement, les travailleurs chiliens doivent verser 10 % de leur salaire sur un compte géré par l’une des sept AFP (Administratrices de Fonds de Pension ». Ces entreprises privées, qui placent ces économies sur les marchés financiers – et en tirent généralement d’immenses bénéfices – reversent ensuite ces fonds aux retraités chiliens en calculant les mensualités sur la base d’une espérance de vie moyenne. Ce système de capitalisation individuelle, pionnier du genre, a été mis en place durant la dictature du général Augusto Pinochet, en 1981. Son auteur, l’économiste ultralibéral José Piñera – le frère de l’actuel président de droite Sebastian Piñera – le comparait, il y a encore trois ans, à « une Mercedes-Benz : une voiture de luxe, bien faite et sophistiquée ».
Pourtant, aujourd’hui, la moitié des retraités ayant cotisé au système AFP perçoivent moins de 134 000 pesos (157 euros) par mois, selon le Centre d’études du conflit et de la cohésion sociale (COES). « Il y a plusieurs raisons à cela. Les salaires sont bas, et les cotisations également. De plus, il n’y a aucun apport patronal. Le marché du travail est aussi particulièrement fragile, dans un pays où près de 30 % des emplois ne sont pas déclarés.
« Il est rare que les personnes conservent longtemps le même travail, et il n’existe pas de mécanisme de solidarité permettant d’offrir une compensation aux personnes ayant moins cotisé. »
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Amazonie : Pour qui sonne le glas ?

le 15 décembre 2019 | PAR Pat de Botul

Que vont de venir les Cuivas et les autres derniers peuples de chasseurs-cueilleurs nomades d’Amazonie ?
Pour les onze premiers mois de l’année, qui coïncident avec le début du mandat du président Bolsonaro, la déforestation amazonienne au Brésil a atteint plus de 8 970 km², selon des données officielles obtenues par satellite du Prodes, un des systèmes utilisés par l’INPE pour mesurer la déforestation. De fait, la plus grande forêt tropicale du monde a perdu 10 100 km² en un an.
C’est près du double du total de janvier à novembre 2018 (4 878 km²). Soit une hausse de 43 % par rapport aux douze mois précédents
. Mais, ces données révèlent une progression encore plus alarmante : la déforestation dans les territoires indigènes a augmenté de 74,5 % !
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D’vant les prisons de Nîmes

le 14 décembre 2019 | PAR Daniel



80 personnes protestent à Nîmes devant la maison d’arrêt pour demander la libération de Roland Veuillet, syndicaliste, GJ et militant du NPA, arrêté et incarcéré à l’issue de la manifestation de jeudi à Nîmes.
> Nouvelles internationales

États-Unis / antisémitisme : Trump le roi de l’arnaque

le 12 décembre 2019 | PAR Pat de Botul

Donald Trump a signé, mercredi 11 décembre, un décret visant à lutter contre l’antisémitisme sur les campus américains.
Ce texte est sensé élargir la définition de l’antisémitisme utilisée par le ministère de l’éducation lorsqu’il fait appliquer loi sur les droits civiques de 1964. Il ordonne en particulier d’utiliser la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).
Or, les défenseurs de la liberté d’expression redoutent qu’une définition trop large et trop vague de l’antisémitisme soit utilisée pour interdire tous les propos critiques envers la politique menée par le gouvernement israélien.
Selon Jeremy Ben-ami, président de l’organisation progressiste juive J-Street, le décret présidentiel "semble moins destiné à combattre l’antisémitisme qu’à limiter la liberté d’expression et sévir sur les campus contre les critiques visant Israël"...


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Nimes: Polyclinique du Gd Sud en grève reconductible.

le 9 décembre 2019 | PAR Daniel



> Luttes syndicales

grève à Radio libertaire !

le 5 décembre 2019 | PAR Si vis pacem
Radio Libertaire : "L’émission de Si vis pacem ( animée par des militants de l’Union Pacifiste) a décidé de se mettre en grève et ne pas parler d’antimilitarisme. À partir de 16 H 30, les animateurs feront faire un suivi/retour sur la journée de mobilisation à Paris. L’idée est d’informer des choses pratiques et concrètes (lieux de rdv, manif, répression, temoignages directs, info des AG après manif, etc)".
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Israël : décidément !

le 26 novembre 2019 | PAR Pat de Botul
Le directeur en Israël de l’organisation HRW (Human Right Watch), Omar Shakir, a été contraint de quitter le pays, lundi 25 novembre, après épuisement de ses recours en justice.
C’est la première fois que le représentant d’une structure internationale majeure de défense des droits humains se trouve ainsi expulsé du pays. , et ce précédent interroge sur le respect par la justice israélienne de ses propres fondements démocratiques. Le ministère de l’intérieur avait refusé, fin 2018, de renouveler le visa de travail de M. Shakir, citoyen irakien et américain, après près de deux ans d’exercice. Il l’accusait d’avoir soutenu la campagne BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) contre Israël – ce que M. Shakir nie.
« Cela démontre le caractère de plus en plus restreint de la démocratie israélienne », a relevé Kenneth Roth, le directeur de HRW, déclarant « Qu’une telle expulsion place le pays dans un cercle étroit d’États répressifs ayant récemment interdit leur territoire à ses enquêteurs : l’Iran, l’Égypte et le Venezuela... »
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Israël : Netanyahou se veut plus fort que les Titans !

le 23 novembre 2019 | PAR Pat de Botul
C’est une première. Pour la première fois, un chef de gouvernement affronte la justice en restant au pouvoir et refuse de démissionner, une heure après l’annonce de son inculpation, le jeudi 21 novembre, pour des faits de corruption, de fraude et d’abus de confiance. Il entend "faire publiquement" le procès de ses juges et des enquêteurs de police ! Lors d’une allocution, seul devant une unique caméra de télévision, le premier ministre israélien a dénoncé : « Une tentative de coup d’État contre un premier ministre, sur la base de fausses accusations »....
Il "exige" la création d’une commission d’enquête indépendante, contre ses procureurs et contre les officiers de police - (dixit : "des fonctionnaires malhonnêtes dirigés par des éléments extérieurs relayés par une presse hostile qui suivent une méthode pour m’abattre") - qui ont échafaudé ce dossier, depuis 2016".
Quant à ses partisans, il leur demande de "Descendre dans la rue pour exiger que l’on enquête sur les enquêteurs ».
S’y attendant, une heure avant cette déclaration, le procureur général du pays, Avichaï Mandelblit, en déroulant son acte d’accusation devant la presse, avait consacré l’essentiel de son allocution à défendre la légitimité de son enquête. M. Mandelblit, avait dénoncé « Les voix intolérables qui se sont élevées [durant l’enquête] contre l’autorité publique ; le discours de haine contre le système judiciaire et contre ceux qui le servent », distillées par les proches de Nétanyahou. Refusant le recours « aux théories conspirationnistes », M. Mandelblit s’est indigné des « menaces » lancées contre ses collaborateurs. En pure perte : jeudi, Nétanyahou a une nouvelle fois concentré ses attaques sur le procureur d’État, Shai Nitzan... Netanyahou reste donc "collé" à sa chaise. Ce serait risible si on ne savait pas la politique colonialiste autoritaire qu’il mène en Cisjordanie... A suivre !
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Argentine : le président sortant abroge le texte facilitant l’accès à l’avortement

le 23 novembre 2019 | PAR Pat de Botul
Moins de trois semaines avant de quitter le pouvoir, le président argentin, Mauricio Macri, a signé un décret, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 novembre, abrogeant un texte adopté deux jours plus tôt qui facilitait notamment l’accès à l’avortement aux enfants de moins de 15 ans.
Ainsi désavoué, le secrétaire D’État à la santé, Adolfo Rubinstein, à l’origine du texte, a présenté sa démission. Le débat sur l’abrogation du protocole relance celui sur la légalisation de l’IVG en Argentine. Le président élu, Alberto Fernandez a annoncé qu’il enverrait un projet de loi au Congrès dès son arrivée au pouvoir, le 10 décembre.
Entre 370 000 et 522 000 femmes avortent tous les ans clandestinement dans le pays. Selon les chiffres officiels, trente sont mortes en 2017. Deux d’entre elles avaient entre 15 et 17 ans. Tous les ans, 2 400 enfants de dix à quatorze ans deviennent mères...