Dans un sale État

par Jean-Jean de Garrigues • le 20 juillet 2024
Littérature

par Francis PIAN • le 20 juillet 2024
Actualité de Radio Libertaire

par EMISSION JAZZLIB’ • le 15 juillet 2024
Chroniques du temps réel

par Elefthéria • le 14 juillet 2024
Littérature

par Francis PIAN • le 14 juillet 2024
Dans un sale État

par Jean-Claude Lénervé • le 14 juillet 2024
Chroniques du temps réel

Actualité de Radio Libertaire

par Emission Pas de Quartiers • le 14 juillet 2024
Actualité de la librairie

par animation publico • le 13 juillet 2024
Arts et Spectacles

par Avelyne Trân • le 13 juillet 2024
Brèves de combat
Les cheminots ne désarment pas
le 16 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Au sortir d’une réunion intersyndicale, les quatre organisations représentatives à la SNCF à l’origine, dans l’unité et depuis le 22 mars dernier, du plus long conflit de l’histoire récente de l’entreprise publique, ont une nouvelle fois appelé l’ensemble des cheminots « à maintenir la pression sur les prochaines séquences de grève », avec, en point d’orgue, « une grosse journée d’action » le 28 juin (dernier jour de grève du calendrier prédéfini au printemps). La CGT a évoqué une poursuite de la mobilisation. SUD rail également.
Italie : ça commence, les fachos débaptisent les rues à Rome !
le 16 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Les élus d’extrême-droite de Frères d’Italie ont fait voter jeudi, avec l’appui de ceux du Mouvement 5 étoiles, un vœu pour nommer une rue de la capitale italienne Giorgio Almirante, la plus importante figure néofasciste de l’après-guerre...
Nicaragua : une lueur d’espoir ?
le 16 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Les autorités acceptent l’ouverture d’une enquête internationale sur les violences qui ont fait 170 morts en deux mois. En échange, les manifestants lèveront les blocages.
Maudite soit la guerre !
le 15 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Arte a diffusé un film qui n’est pas antimilitariste mais qui montre comment "un pognon de dingue" va de l’armée vers toute sorte de boites privées : http://www.tv-replay.fr/12-06-18/patrie-et-profit-arte-13019675.html
Argentine : première victoire pour l’IVG
le 15 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Un projet de loi des féministes dépénalisant l’avortement a été enfin adopté par les députés, jeudi. Il doit encore passer par le Sénat.
Europe : l’alliance brune contre les migrants
le 15 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Le chancelier autrichien qui va prendre la présidence de l’UE au prochain semestre avance une alliance entre les ministres de l’Intérieur de droite et d’extrême droite de Vienne, Berlin et Rome pour maintenir les migrants dans des camps hors de l’UE.
Macron l’équarrisseur
le 14 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Les déclarations d’Emmanuel Macron sur « le pognon de dingue (mis) dans les minima sociaux », filmées et diffusées mardi par ses propres conseillers, ne sont pas des dérapages incontrôlés. Cela fait plusieurs mois que Macron, à coups de déclarations chocs, prépare les esprits à une offensive violente. À l’occasion d’un discours devant les mutuelles françaises, le chef de l’État est revenu plus largement sur les contours de la société dont il rêve pour le pays. Pourfendant les « statuts », il propose, au nom de la « mobilité », une protection moindre, dans un marché de dupes. Macron qui n’a pas hésité à augmenter le point de CSG, y compris pour les retraités, à réduire le montant de l’aide personnalisée au logement, à affaiblir tous les bailleurs sociaux et à supprimer les emplois aidés et n’a pas lésiné à redistribuer vers les plus riches en supprimant l’ISF ou créant la flat tax...
La ferme des animaux de George Orwell rediffusé
le 14 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Un cochon tyrannique détruit la société utopiste à laquelle œuvrent les animaux d’une ferme... D’après la fable animalière de George Orwell, un petit bijou de l’animation britannique des années 1950.Porté sur la boisson, Jones est un fermier brutal. N’ayant que faire du bien-être de ses bêtes, il les exploite sans vergogne. Révolté par les injustices et les mauvais traitements dont ils sont victimes, le plus vieux cochon de la ferme, sentant sa fin proche, les exhorte à chasser leur maître afin d’organiser une nouvelle société où l’égalité régnera. Après un temps heureux où, des poules aux moutons, tous donnent le meilleur d’eux-mêmes au bénéfice de la communauté, un cochon tyrannique leur impose sa loi…Publiée en 1945, la fable animalière de George Orwell transpose dans l’univers clos d’une ferme la confiscation d’une utopie par un despote, mais laisse entrouverte la porte de l’espérance. Satire à peine voilée du stalinisme, l’adaptation animée de Joy Batchelor et John Halas n’est pas destinée à un public enfantin. Certaines séquences, comme la mort du fier cheval, ont d’ailleurs valu à leur film d’être interdit en salles aux moins de 18 ans jusqu’au début des années 1960. Des recherches récentes ont en outre mis en lumière la contribution apportée à son financement par la CIA afin de servir, après-guerre, l’agenda anticommuniste des États-Unis. Le film n’en reste pas moins un petit bijou à (re)découvrir pour la fluidité de son récit, son dessin aux traits simples et aux couleurs impeccables, sa ribambelle d’animaux aux prises avec une histoire plus grande qu’eux, et surtout, sa réflexion profonde sur l’iniquité humaine... A voir sur : https://frama.link/-6sqLTH7
[MEXIQUE] FERNANDO BARCENAS SORT DE PRISON !
le 13 juin 2018 | PAR Les trois passants
Aujourd’hui, 11 juin 2018, le compagnon anarchiste FERNANDO BARCENAS
CASTILLO est sorti de prison.
Arrêté le 13 décembre 2013, dans le cadre des protestations contre
l’augmentation du prix des billets du métro, Fer avait été accusé
d’avoir mis le feu à l’arbre de Noël de l’entreprise Coca-Cola, depuis
lors il se trouvait dans la prison Nord dite le ReNo, dans la ville de
Mexico.
En décembre 2014 il a été condamné à 5 ans et 9 mois de prison pour
les délits d’attaques à la paix publique et association délictueuse.
Peu après sa detention Fernando n’a cessé d’élaborer de multiples
projets : des ateliers de musique d’écriture, de diffusion et
d’information tels des fanzines et le journal anti-carcéral
indépendant de combat : « El Canero », qui signifie « celui qui est
en taule ». Il s’agit d’un média libre produit par des prisonniers et
prisonnières, derrière les barreaux de plusieurs geôles de la
capitale mexicaine et d’ailleurs.
Pour Fernando « Le Canero est un projet qui veut expliquer la réalité
vécue dans les prisons et la mettre en rapport avec un contexte social
plus large, dont nous sommes tous prisonniers à différents niveaux. Ce
journal contribue à diffuser la lutte anti-carcérale en tissant un
lien de communication entre prisonniers et avec l’extérieur ». Il
s’agit pour lui « De démontrer que la lutte se mène quel que soit le
lieu et avec les moyens dont on dispose, sans attendre que toutes les
conditions soient réunies ».
Ainsi, le premier Canero est sorti en juin 2014, à ce jour, cinq
numéros ont été écrits : au fil du temps, le contenu évolue. Ce
journal est le produit des nombreuses réunions de prisonnier.e.s, des
échanges et des réflexions, des actions conjointes, des grèves de la
faim … Dans son cheminement, le Canero voit naître des organisations
informelles de prisonnier.e.s en résistance, des actions coordonnées,
des communiqués dénonçant la bête pénitentiaire, l’autorité et
l’enfermement dans et hors les murs.
Depuis le mois de novembre 2017, Fernando lance une nouvelle idée,
mettre en place une bibliothèque autonome gérée par les propres
prisonniers et après plusieurs mois de travail et de construction, la
bibliothèque est inaugurée le 28 avril 2018 avec le nom de Xosé
Tarrío González *, la bibliothèque continue de grandir et à ce jour
elle compte avec de nombreux documents, entre livres, revues et
brochures… la bibliothèque continue sa route.
Pendant toutes ces années Fer a également encouragé et lancé
l’organisation des prisonnier-e-s en résistance, tout d’abord il
encourage la formation du C.C.P.R (Coordination Combative de Prisonniers
en Résistance) plus tard il participe à la coordination des grèves de
la faim avec d’autres prisonniers anarchistes de la ville de Mexico. Par
la suite, Fer lance et encourage la formation de la C.I.P.RE
(Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance) comme forme et
espace d’organisation pour tous ceux et celles qui ont été brimé.e.s
et torturés par la machinerie pénitentiaire. La CIPRE étant une
organisation informelle s’est dissoute et aujourd’hui s’efface non sans
laisser toute une expérience organisationnelle derrière elle. Fer
lance une nouvelle proposition donnant lieu au collectif des prisonniers
CIMARRON, qui fait référence au sens « s’échapper, fuir » s’évader
de la propriété d’un maître.
_VA UNE FORTE ACCOLADE FER, UN ABRAZO COMPAÑERO! _
_ENFIN DANS LA RUE._
_JUSQU’À LA LIBERTÉ TOTALE!_
Les trois passants
____________
*NOTE : Xosé Tarrío González est né en 1968 à la Coruña. A onze
ans il est enfermé dans un internat, puis en maison de redressement
pour se retrouver à 17 ans en prison où il contracte le SIDA. En
prison, il met en oeuvre l’anarchisme et la rébellion, menant de
nombreuses tentatives d’évasions, pratiquant la solidarité réelle
entre les prisonniers, luttant résolument contre la prison et les
gardiens de prisons ; toutes ces attitudes entraînent humiliations,
mises à l’isolement et il est de nombreuses fois torturé. En 2004, son
état de santé se dégrade une nouvelle fois dû à sa maladie et
finalement, le 2 janvier 2005 il meurt victime de l’institution
carcérale et de la société qui la soutient. Xosé était un
prisonnier du régime spécial FIES (Fichier Interne de Suivi Spécial)
et auteur du livre « Huye, hombre, huye »
CASTILLO est sorti de prison.
Arrêté le 13 décembre 2013, dans le cadre des protestations contre
l’augmentation du prix des billets du métro, Fer avait été accusé
d’avoir mis le feu à l’arbre de Noël de l’entreprise Coca-Cola, depuis
lors il se trouvait dans la prison Nord dite le ReNo, dans la ville de
Mexico.
En décembre 2014 il a été condamné à 5 ans et 9 mois de prison pour
les délits d’attaques à la paix publique et association délictueuse.
Peu après sa detention Fernando n’a cessé d’élaborer de multiples
projets : des ateliers de musique d’écriture, de diffusion et
d’information tels des fanzines et le journal anti-carcéral
indépendant de combat : « El Canero », qui signifie « celui qui est
en taule ». Il s’agit d’un média libre produit par des prisonniers et
prisonnières, derrière les barreaux de plusieurs geôles de la
capitale mexicaine et d’ailleurs.
Pour Fernando « Le Canero est un projet qui veut expliquer la réalité
vécue dans les prisons et la mettre en rapport avec un contexte social
plus large, dont nous sommes tous prisonniers à différents niveaux. Ce
journal contribue à diffuser la lutte anti-carcérale en tissant un
lien de communication entre prisonniers et avec l’extérieur ». Il
s’agit pour lui « De démontrer que la lutte se mène quel que soit le
lieu et avec les moyens dont on dispose, sans attendre que toutes les
conditions soient réunies ».
Ainsi, le premier Canero est sorti en juin 2014, à ce jour, cinq
numéros ont été écrits : au fil du temps, le contenu évolue. Ce
journal est le produit des nombreuses réunions de prisonnier.e.s, des
échanges et des réflexions, des actions conjointes, des grèves de la
faim … Dans son cheminement, le Canero voit naître des organisations
informelles de prisonnier.e.s en résistance, des actions coordonnées,
des communiqués dénonçant la bête pénitentiaire, l’autorité et
l’enfermement dans et hors les murs.
Depuis le mois de novembre 2017, Fernando lance une nouvelle idée,
mettre en place une bibliothèque autonome gérée par les propres
prisonniers et après plusieurs mois de travail et de construction, la
bibliothèque est inaugurée le 28 avril 2018 avec le nom de Xosé
Tarrío González *, la bibliothèque continue de grandir et à ce jour
elle compte avec de nombreux documents, entre livres, revues et
brochures… la bibliothèque continue sa route.
Pendant toutes ces années Fer a également encouragé et lancé
l’organisation des prisonnier-e-s en résistance, tout d’abord il
encourage la formation du C.C.P.R (Coordination Combative de Prisonniers
en Résistance) plus tard il participe à la coordination des grèves de
la faim avec d’autres prisonniers anarchistes de la ville de Mexico. Par
la suite, Fer lance et encourage la formation de la C.I.P.RE
(Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance) comme forme et
espace d’organisation pour tous ceux et celles qui ont été brimé.e.s
et torturés par la machinerie pénitentiaire. La CIPRE étant une
organisation informelle s’est dissoute et aujourd’hui s’efface non sans
laisser toute une expérience organisationnelle derrière elle. Fer
lance une nouvelle proposition donnant lieu au collectif des prisonniers
CIMARRON, qui fait référence au sens « s’échapper, fuir » s’évader
de la propriété d’un maître.
_VA UNE FORTE ACCOLADE FER, UN ABRAZO COMPAÑERO! _
_ENFIN DANS LA RUE._
_JUSQU’À LA LIBERTÉ TOTALE!_
Les trois passants
____________
*NOTE : Xosé Tarrío González est né en 1968 à la Coruña. A onze
ans il est enfermé dans un internat, puis en maison de redressement
pour se retrouver à 17 ans en prison où il contracte le SIDA. En
prison, il met en oeuvre l’anarchisme et la rébellion, menant de
nombreuses tentatives d’évasions, pratiquant la solidarité réelle
entre les prisonniers, luttant résolument contre la prison et les
gardiens de prisons ; toutes ces attitudes entraînent humiliations,
mises à l’isolement et il est de nombreuses fois torturé. En 2004, son
état de santé se dégrade une nouvelle fois dû à sa maladie et
finalement, le 2 janvier 2005 il meurt victime de l’institution
carcérale et de la société qui la soutient. Xosé était un
prisonnier du régime spécial FIES (Fichier Interne de Suivi Spécial)
et auteur du livre « Huye, hombre, huye »
Mutilations faites aux femmes sur Arte
le 13 juin 2018 | PAR Pat de Botul
Les mutilations génitales sont considérées comme une violation grave des droits de la personne. On estime que 200 millions de femmes dans le monde ont été mutilées, excisées ou infibulées durant l’enfance. Des pratiques qui font encore partie du quotidien dans de nombreux pays africains. Fadumo Korn est l’une des rares victimes à en parler ouvertement. Originaire de Somalie, elle s’est installée en Allemagne il y a de nombreuses années, s’est mariée et a eu un enfant. Aujourd’hui, elle essaie d’aider les fillettes qui ont subi des mutilations, dont la plupart ont fui leur pays pour gagner l’Europe.Une équipe d’"ARTE Regards" a pu accompagner Fadumo Korn et ses protégées pendant plusieurs semaines.Est-il possible de surmonter les blessures et les traumatismes liés aux mutilations génitales ? Lire sur : https://frama.link/kZ876Nhj