Ces écolos nous font chier !

Marre, la coupe est pleine. Ras le bol de subir la bande des quatre de l’écologie politico-médiatique. Ils nous fatiguent. Non content de subir leurs discours on doit se farcir leur sale gueule de piranha ! Seule différence avec ce sympathique poisson amazonien, ils n’ont pas besoin d’être des milliers à quatre, ils font beaucoup plus de dégâts. Ce n’est pas d’hier qu’ils nous emmerdent. Commençons par les historiques. Il y eut le commandant Cousteau, normal que nous y rencontrions un militaire, la couleur préférée des militaires n’est-ce pas le vert ? Un vert un peu dégueulasse bien souvent taché de rouge. C’est vrai que notre commandant national était un marin, sa couleur de prédilection fut le bleu de cette mer dont il en fit les louanges. Il flirta dans sa jeunesse avec les nazis qui eux aussi, à leur manière, étaient de grands écologistes. Ils voulaient une planète propre débarrassée de toutes les scories humaines.
Nous avons eu droit ensuite aux insignifiants, Lalonde, Waetcher, Voynet… J’en oublie. Pas grave. Leur passage dans la galaxie politico-médiatique aura été comme les étoiles filantes ne laissant derrière eux qu’une belle traînée lumineuse pendant l’espace de quelques secondes.
Un mal n’arrive jamais seul. Avec la modernité high-tech, une autre race d’écolos nous tombe dessus. Celle-là est, autrement, plus néfaste que leurs « illustres » prédécesseurs. Ils sont de la race de ceux qui ont fait de la France la patrie des droits de l’homme… Cette tarte à la crème qui sert au premier monde à imposer sa loi aux trois-quarts de la planète.
Dans cette bande des Quatre, chacun, comme dans n’importe quel jeu de cartes a un rôle bien précis.
Tout d’abord, le Héros. Connu aussi sous le nom de Dany le Rouge, qui, grâce à un seul fait d’armes, nous casse régulièrement les oreilles. En crachant à la gueule d’un ministre, il provoqua un tsunami au bord d’une piscine. Quarante ans plus tard nous en subissons encore les tremblements. De rouge il est devenu, d’un rose bien pale, presque blanc. L’écologie n’est pour lui qu’un moyen de tenir le devant de la scène. Anarchiste à vingt ans, social(?)-démocrate à soixante il a suivi l’itinéraire prévu par un politicien d’un autre siècle.
Ensuite nous avons le Gaulois, José Bové, l’opportuniste de service. Pour un passage à la télé, il n’hésiterait pas à tuer son propre père… Le démonteur de MacDo, aurait pu choisir cette profession, dont il a été un des précurseurs, mais elle est à haut risque. Alors, modeste dans son choix, il s’est porté sur une autre voie, moins dangereuse, celle de la girouette. Savoir prendre le vent au moment opportun. Ainsi, il se retrouve assis aux côtés de son nouvel ami Dany à l’Assemblée européenne. On peut y ouvrir son claque-merde derrière un micro et y recevoir un bon chèque. Tout bénef, quoi !
Dans toutes les familles, il y a le bon élève, bien propre sur lui. On peut sans honte, le présenter en vue de mariage. Lui, il servira au rapprochement de deux familles ennemies depuis toujours. L’écologie et la chimie. C’est notre cher Nicolas Hulot. Il exerce l’honnête profession de VRP pour la société Rhône-Poulenc, avec sa filiale Usuhaia. Une société bien connue pour sa défense de l’environnement… Pendant des années, ce cher Nicolas nous a pollué avec ses émissions hertziennes hebdomadaires. Maintenant, il a eu droit à de la promotion. Rhône-Poulenc sait reconnaître la valeur de ses employés. Il est promu cinéaste pour que personne ne puisse échapper au combat de ce Croisé de l’écologie. Il est écouté, choyé. L’avenir qui s’ouvre devant lui est radieux. Tout lui est possible. Sera-t-il candidat à la présidence de la République ? Soyons patients, nous aurons bientôt la réponse.
Toutes les familles ont leur idiot, dans celle des écolos chics et chocs ce n’est pas le cas. Elle a son Artiste, Yann Arthus-Bertrand un photographe de talent. Il nous fait de belles images de la terre vue du ciel. Pour réaliser ce livre, Yann l’écolo a produit plus de dioxyde de carbone que des centaines de milliers de familles de paysans africains n’en produiront dans toute leur vie. Mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Cela ne lui suffit pas. Ils sont boulimiques nos chers écolos. Il s’invite dans le débat politique avec un film-catastrophe, le sujet fait fureur. Un autre écologiste, étatsunien celui-là, nous en avait concocté un, il y a quelques années. Al Gore allait-il damer le pion des Français ? C’était mal connaître le génie de nos écologistes…
Qu’est-ce qui unit cette bande des Quatre ? Une mégalomanie commune. Ils pensent être les détenteurs des idées qui peuvent sauver ce monde sans boussole. Ils sont le relais médiatique des prétendus experts scientifiques. Leur désir d’influer sur les orientations politiques alors qu’ils ne sont en fait que des employés modèles au service du système social dominant. Ils sont les pollueurs de la pensée libre. C’est pour cela que leur sont largement ouverts les médias. Ils peuvent nous abreuver de leur discours qui n’est que celui qu’autorisent les maîtres du monde. Qu’ils sortent un tant soit peu du rôle qui leur est assigné, ils verront ce qui est réservé à leur pensée salvatrice de l’humanité. Il ne nous reste plus qu’à envoyer cette bande des Quatre à la place qui lui revient, les poubelles de l’histoire.
Malheureusement, dans le choix du tri sélectif qui nous est proposé il n’y a pas encore la couleur correspondant à ce type d’ordure.

José Cisneros

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