La lutte des signes : exposition sur un siècle d’autocollants politiques

mis en ligne le 24 février 2011
Avec environ 600 « objets », Zvonimir Novak et Wally Rosell proposent de restituer un siècle de vignettes, papillons, autocollants qui ont décoré les murs de nos villes et de nos campagnes.
L’exposition, bâtie autour du livre La Lutte des signes, vous embarque pour un tour du monde discret, mais captivant, de l’autocollant politique. Celui des grandes organisations, conçu et fabriqué par les directions centrales, mais surtout celui issu de ces myriades de collectifs, de groupes locaux qui donnent une visibilité à la vie citoyenne de nos villes et nos campagnes. Véritables boutons de fièvre d’une activité de fourmis d’où sortent des « objets graphiques » de qualité très inégale. Tant d'individus, non prédestinés à jouer les artistes, se révèlent faiseurs d’images. Le créateur de signes est donc un artiste populaire. On peut aller plus loin en affirmant que l’autocollant politique ou social est un élément de la culture populaire, une culture de masse, faite par et pour le plus grand nombre.
Pour connaître la situation sociale d’un quartier, d’une ville, d’un pays, il suffit, paraît-il, de regarder ce que racontent ses murs. Nous vous proposons une balade de cent ans sur les murs des villes et des campagnes françaises.
Bienvenue dans le monde de la lutte… des signes.