éditorial du n°1642

mis en ligne le 15 septembre 2011
L’été semble avoir été assez plombé… Le chauffage a été rallumé dans pas mal de maisons, quant au mouvement social, il reste sous les braises ! Il y a, comme d’habitude heureusement, des actes de bravoure syndicale ça et là, mais, dans l’unité, ça branle dans le manche. En cette rentrée 2011, les manifestations unitaires ne font pas florès. Dans les médias tous azimuts on cause plus de la Libye et de l’après-Kadhafy, de l’anniversaire du 11 septembre… Il y a aussi des coups bas dans les diverses équipes politiques qui se propulsent en avant pour la charge suprême de la présidence de la République. La majorité actuelle ne chante plus d’une même voix, le locataire actuel de l’Élysée est critiqué par ses potes de l’UMP. Du côté de la gauche, ça se marche allégrement sur les pieds… Pour ce qui est de l’extrême gauche, on ne fera pas de discours. À vouloir jouer dans la cour des grands sans les billes qu’il faut, qui paye les pots cassés ? Et si la grande nouvelle était l’effort de syndicalisation des employées d’hôtel ? De quoi remettre sur des vrais rails les dérapages du grand argentier du Parti socialiste ! Les pets de travers des ténors de la social-démocratie prennent l’avantage sur les problèmes sociaux cela aurait déplu aux militants qui ont créé la CGT. Certes nous n’en sommes plus là et la jeunesse actuelle cherche du boulot dans des voies qui semblent loin du mouvement ouvrier. Mais à la fin du XIXe siècle, avait-on une vision claire de ce qui allait se passer ? Aujourd’hui, où tout semble s’écrouler, faut-il désespérer ? Un monde nouveau est toujours à l’ordre du jour, quels que soient les chemins !