Louvre Hôtels hors-la-loi

mis en ligne le 5 avril 2012
100 % des salariées de la société de nettoyage sous-traitante Deca-France – qui travaillent comme femmes de chambre ou gouvernantes au sein des hôtels Campanile et Première classe du Pont-de-Suresnes du groupe Louvre Hôtels – et une partie des salariés en interne sont en grève illimitée depuis ce mardi 20 mars pour voir satisfaire leurs revendications :
– Augmentation des salaires de base de 150 euros par mois ; reconnaissance des qualifications ;
– Intégration, au sein de la SNC, des Hôtels du Pont-de-Suresnes ;
– Transformation des contrats de travail à temps partiel en temps complet ;
– Paiement des salaires à l’heure et non à la chambre avec, comme indication de productivité, deux chambres à l’heure au Campanile et 2,5 chambres au Première classe ;
– Treizième mois, paiement des indemnités nourriture, de la prime d’habillage déshabillage de 225 euros par an ;
– Respect de leur dignité.
Le syndicat CNT du Nettoyage dénonce le phénomène des bas salaires et de la sous-traitance dans l’hôtellerie, à l’origine de ce type de conflit, comme constituant un véritable apartheid social chez Louvre Hôtels et ailleurs, sur un même lieu de travail.
Nous ne laisserons pas faire et appelons à la solidarité avec les salaries de Louvre Hôtels.

CNT Nettoyage