Les Martiens ne font que passer

mis en ligne le 29 novembre 2012
Je découvre avec étonnement que la scission n’est pas qu’une maladie trotskiste ! Issue de l’Association, voici maintenant l’Apocalypse, édition au titre peut-être plus en phase avec l’époque… Parmi les quatre premiers albums publiés : Le Rêveur captif, de Barthélemy Schwartz. C’est un livre intense et parfois troublant. Drôle aussi, quand il peut l’être. Un livre sur l’enfance, la construction douloureuse, compliquée, heureuse aussi, de l’être. Sur le rêve et le désir d’utopie, sur l’urbanisme de nos vies. Un livre attachant ! Comme le dit J.-F. Menu dans sa présentation : « Il s’agit assurément d’un livre qui ne ressemble à aucun autre, œuvre d’un auteur qui, dans la bande dessinée, ne fait que passer. Bien sûr, tout le monde le dira, ce livre n’est pas de la bande dessinée. Ou alors ce n’en est plus. Mais alors, qu’est-ce que c’est ? »
Je termine Le Rêveur captif, et je suis incapable d’y répondre. Un livre donc inclassable, hors-norme. Cela nous convient tout à fait.
Il faut absolument vous le procurer avant son interdiction par le ministère de l’Intérieur et du Contrôle des esprits.

Syg Mundo