Laurence Parisot, c’est ma nouvelle copine

mis en ligne le 14 mai 2014
Le niveau élevé du smic est une marche d’escalier à franchir en France. Décidément, Pierre Rattaz, taulier du Medef qui s’est remis gaillardement de l’affaire Gautier-Sauvagnac, n’en est plus à une obscénité près. C’est la dernière incongruité en date. Son dernier pet. Prétextant le niveau élevé du chômage, voilà une trouvaille qui ne va pas en n’énerver qu’un seul. L’affaire est simple, patron ! Et elle se résume à bien peu de chose. Il s’agit de revoir à la baisse le montant astronomique du smic et en particulier pour les populations les plus touchées par le chômage, c’est-à-dire les jeunes, et cela d’une façon transitoire. Sans préciser ce qu’il appelle « jeune », Pattaz ne l’ayant sans doute jamais été, ni même au smic par ailleurs, précise, on respire, que cette mesure ne saurait être que transitoire. En bon libertaire, je me méfie tout de même des périodes transitoires, et toujours en bon libertaire je me méfie encore plus des individus du calibre Mattaz qui prétend faire le bonheur des jeunes malgré eux. Mais un bonheur ne vient jamais seul. Nous voilà sauvés par son ennemie intime dont Rattaz s’est débarrassé à la tête de leur syndicat (c’est eux qui appellent ça comme ça) : Laurence Parisot. Non contente de flatter la croupe des petits boutiquiers des localités accueillant des festivals d’été en essayant de défendre les intermittents du spectacle, voilà t’y pas qu’elle se pique de progressisme en déclarant que proposer un salaire en dessous du smic s’apparente à une logique esclavagiste. Il est vrai qu’en matière d’esclavagisme elle sait de quoi elle parle. Mais, enfin bon, voilà une planche pourrie qui, pour une fois, va peut-être servir à quelque chose. Mais on sent bien quand même qu’elle n’a pas trop l’habitude de la solidarité avec les travailleurs. Faut bien un début à tout. Allez, encore un bel effort et elle va arriver à son acmé, son niveau d’incompétence irréversible, au niveau de ses petites amies Nicole Notat ou Christine Boutin. Mouille la chemise Lolo, et tu verras, ton Nattaz, tu vas en faire de l’encens, de la poudre, lui broyer les lombaires. Tu sais les lombaires, les trucs qui font mal à la fin de la semaine quand tu as bien gratté, les lombaires ! Non, tu sais pas ? Pas grave. Fattaz non plus, t’inquiète pas. T’auras droit au baiser de la mort.
Enfin voilà, Battaz n’en est plus à une marche d’escalier près. L’inconvénient avec les escaliers, c’est que, des fois, on peut rater une marche. Un bon coup de pompe dans le train suffit. Allez, les jeunes, mille cinq cents balles dans la tronche, tout juste de quoi survivre et roule ma poule, vous faites pas de mousse c’est une période transitoire, et c’est Dattaz qui régale…