Météo syndicale

Ben voilà, ça recommence ! Dans l’Antiquité c’étaient les jeux du cirque. On y oubliait la misère, la disette et les autres choses y attenant. Au XXI^e siècle, c’est le sport et les sous qui en sont le fondement. Bon, c’est vrai, on peut envisager autrement, et plus simplement la chose sportive. Mais entre télés et presse écrite (pour combien de temps ? Sitting Bull) ça déplore les mouvements sociaux au Brésil qui brisent la grande fête !!! On verra bien à la fin des courses si cela aura été pire que la catastrophe annoncée de la prochaine annoncée au Qatar.
Sinon dans notre ravissante métropole le monde du travail n’est pas plus épargnée qu’outre-Atlantique. On peut noter une déclaration de Force ouvrière : « Après la maladie, la famille, la retraite, le gouvernement veut comprimer les indemnités dues au titre de l’invalidité et des accidents de travail pour financer les allégements d’impôts et de cotisations patronales promis aux employeurs dans le cadre de son pacte de responsabilité. » Ben voilà (re-sic) ce qu’un syndicat estampillé, autour de 1968, de suppôt des pouvoirs publics peut dire maintenant. C’est que le paysage syndical a changé depuis des décennies. Le « monopolisme » de la CGT est aux oubliettes, la CFDT a épuré depuis vilaine lurette ses pulsions libertaires, et FO poursuit son sillon avec de bonnes surprises mais… Et faut-il évoquer les alternatives syndicalistes qui ne sont pas à la hauteur de nos espérances ?
Sinon en ce qui concerne l’hebdomadaire de la CGT créé, entre autres, par notre camarade Pierre Monatte, ça branle dans le manche. Un débat interne dure depuis longtemps sur la pérennité « papier » de l’hebdomadaire de la CGT. Le « SNJ-CGT demande que le débat sur l’entreprise de presse et le journal centenaire de la CGT se poursuive dans la clarté et la sérénité. Il doit engager l’ensemble des organisations de la CGT, ainsi que les salariés de la NVO, afin qu’un projet éditorial cohérent et viable économiquement soit enfin élaboré ». Pour qui sait lire entre les lignes ça veut dire qu' à la CGT aussi les problèmes patronaux sont pris en compte. Dans d’autres milieux aussi !