Mort de Rémi Fraisse, la suite

mis en ligne le 4 décembre 2014
Lu dans Le Parisien : si l’on en croit l’avocat du gendarme mobile ayant lancé la grenade offensive qui a mis fin à la vie de Rémi Fraisse, il y a apparemment pire qu’être tué, c’est d’être le tueur. On apprend ainsi que le « malheureux » gendarme subit une « pression émotionnelle importante… et est pris en charge par une cellule psychologique ». Le pauvre ! On apprend aussi « qu’il lui a fallu du temps pour comprendre que la grenade qu’il avait lancée avait probablement causé la mort d’un jeune homme de 21 ans ». Il lui a fallu du temps pour comprendre ? Il est un peu lourd, le gars. Que la grenade avait probablement… Ah bon ? Il en est toujours pas sûr ? Et son avocat de renchérir : « Le gendarme n’est ni coupable ni responsable, mais il était présent et c’est sa grenade qui a tué Rémi Fraisse. » Bon, ben voilà, on tient le coupable : qu’on foute la paix à ce brave gendarme et qu’on inculpe donc la grenade.