Le don de soi

mis en ligne le 11 février 2015
Jean-Luc Mélenchon, qui se faisait plutôt discret depuis ses derniers scores électoraux, recommence à s’agiter dans tous les sens. La raison ? Pas son impact sur la politique française, mais plutôt le résultat obtenu par Syrisa aux élections grecques. Oubliant au passage que le PC grec n’est pas une composante de Syrisa, et qu’ici en France le Front de gauche sans PCF ne pèserait vraiment pas lourd. Notre Jean-Luc le reconnaît : le Front de gauche a « atteint sa limite », il faut désormais « voir plus grand ». Et là, il est formel : « Si nous devions gouverner, je saurais le faire. » Nous voilà rassurés. Ceci dit, mon Jean-Luc, on ne te demande rien à part d’être un peu moins démago ; ça nous fera des vacances.