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par René Berthier le 2 août 2020

L’ Internationale syndicale rouge (15e partie)

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Le projet de statuts de l’Internationale communiste remettait en cause l’autonomie des syndicats et prévoyait dans son article 14 que les syndicats forment une simple section de l’IC dont la représentation serait assurée dans ses congrès à travers les partis communistes nationaux. Les syndicalistes révolutionnaires et les industrialistes des IWW s’opposèrent vigoureusement à cette option. Le projet prévoyait également un échange de représentants entre le comité exécutif de l’IC et sa section Syndicats.
L’opposition syndicaliste révolutionnaire au congrès se vit systématiquement contrariée sur tous les points par une assemblée dénuée de tout sens critique et favorable à priori envers la révolution russe. John Clarke, un délégué des Shop Stewards, écrivit ainsi :
« On ne pouvait échapper au soupçon permanent que chaque point avancé était présenté pour être disqualifié, et à force d’observer les procédures et de voir combien peu l’opposition la plus habilement présentée influençait la foule des adorateurs de bolcheviks qui se trouvait là, on pouvait être à juste être excusé de suggérer que la politique “à l’emporte-pièce” était pour l’essentiel responsable du “succès” du congrès. » (Clarke, Worker, 18 sept 1920.)

Les voix de l’opposition furent étouffées de toutes les manières possibles. Angel Pestaña fut complètement scandalisé de constater que ceux qui devaient présenter le point de vue opposé à celui de Radek devant le congrès avaient tout simplement été gommés et que ne figurait dans la liste des délégués aucun syndicaliste révolutionnaire ou industrialiste. (Pestaña, Memoria, p. 67.)

La ratification de l’article 14 stipulant que les syndicats assurent leur représentation aux congrès du Komintern par l’intermédiaire des partis communistes de leur pays [note] suscita un grand émoi et faillit compromettre le travail du Conseil provisoire de l’Internationale syndicale rouge qui débuta après que le congrès de l’IC se fût achevé. Dans son rapport, Pestaña mentionne l’article en question : « Lors des prochains congrès mondiaux de la IIIe Internationale, les organisations syndicales nationales adhérentes seront représentées par les délégués du Parti communiste de leur pays. » Il précise que le passage en italique est de lui, et précise à l’attention du congrès de la CNT auquel son rapport est destiné : « Je veux attirer votre attention sur ce que cela signifie pour la Confédération dans l’avenir ». L’avertissement est clair.

Certains délégués avaient déjà quitté Moscou ; ne restaient que les délégués de la Russie, de la Bulgarie, de l’Espagne (Pestaña) et Rosmer pour la France. Souchy pour l’Allemagne, les IWW et les Shop Stewards boycottaient les sessions parce que Lozovsky avait refusé de les laisser y participer. Lozovsky insistait pour que seuls les syndicats acceptant le principe de la dictature du prolétariat et de la conquête du pouvoir puissent participer au congrès en préparation.
Pestaña déclara que la CNT ne participerait pas au congrès si l’autonomie syndicale n’était pas respectée, et qu’il se retirait. Ce principe d’autonomie s’appliquait également à l’Internationale syndicale rouge :
« Je parlai à mon tour et déclarai que après l’approbation de l’article 14 du Règlement de la Troisième Internationale, il semblait superflu et inutile de discuter ou même d’organiser la Conférence car ou bien on acceptait le principe d’autonomie absolue de l’ISR, ou bien l’article 14, dans le paragraphe cité ci-dessus, établissait l’incompatibilité dont on ne savait pas si les autres organisations ici représentées l’acceptaient, mais j’avais la plus complète, la plus certaine assurance que la Confédération que je représentais n’y souscrirait pas. » (Pestaña, Memorias.)

Nous sommes donc dans le cas de figure où le représentant anarcho-syndicaliste de la CNT espagnole demande des garanties concernant l’autonomie du mouvement syndical et de l’Internationale syndicale rouge, et où c’est Lozovsky qui refuse.
Lozovsky proposa alors de laisser le congrès décider de cette question ; Pestaña accepta de rester à travailler avec le comité, tout en prévenant que la CNT ne changerait pas de point de vue.
Une approche plus conciliante fut adoptée lorsque Tomsky, membre de l’exécutif des syndicats pan-russes, fut nommé rapporteur du comité. « Tomsky se montra dès le premier instant beaucoup plus conciliant que Lozovsky », écrit Pestaña dans son rapport. Il modifia les clauses voulues par Lozovsky en acceptant que participent au congrès les syndicats qui pratiquent la lutte des classes même s’ils n’adhèrent pas au principe de la dictature du prolétariat et de la conquête du pouvoir politique. On envoya Pestaña chercher les syndicalistes révolutionnaires qui avaient été exclus des discussions. (Pestaña, Mémorias.)
Entre-temps, Armando Borghi venait d’arriver à Moscou et rencontra aussitôt Pestaña. Depuis plusieurs mois, l’Union syndicale italienne avait adressé un courrier aux dirigeants bolcheviks pour leur faire savoir qu’elle souhaitait adhérer à la IIIe Internationale. Or, à sa grande surprise, Borghi se rendit compte que personne n’était apparemment au courant.
Pestaña alla se renseigner et on lui déclara à chaque fois qu’on ne savait rien et que par conséquent l’USI ne pouvait pas participer aux travaux de l’Internationale. Pestaña ajoute cependant : « Plus tard j’ai su que oui ils le savaient, mais, pour les raisons que j’ignore, ils l’avaient caché. »
En revanche, la CGL, la centrale réformiste italienne, était bien là, représentée par D’Aragona. Naïvement, Borghi demanda que la CGL soit exclue à cause de son « caractère réformiste et de collaboration de classes » et de « l’influence prépondérante en son sein des socialistes italiens de droite », alors que l’Union syndicale italienne « maintenait vif l’esprit de classe, ne collaborait avec aucun organe représentatif de la bourgeoisie, et pour le soutien qu’elle apporta dès le premier jour à la révolution russe ». (Pestaña, Memorias.)

« Tomsky, et avec lui la majorité, refusèrent d’accéder à la demande de Borghi. Alors, ce camarade demanda mon aide de manière décidée et énergique, en allant à la rupture si c’était nécessaire.
« Je me mis à sa disposition, bien que sans illusions, sachant ce qu’ils avaient fait pour la Confédération, et un devoir de réciprocité m’obligeait à lui prêter main-forte ; je décidai naturellement de lui accorder l’aide qu’il m’aurait donnée sans hésiter si cela nous était arrivé à nous.
« J’invitai à ce que, d’un commun accord, nous envisagions toutes les solutions qui pouvaient être acceptées avant d’arriver à la rupture définitive. La principale concession que je pouvais faire – dis-je – est d’être admis dans l’organisation de la Conférence dans les mêmes conditions que le Confederazione del Lavoro. » (Pestaña, Memorias.)

Il est vrai aussi que mouvement des occupations d’usines en Italie lui fit écourter son séjour. Malgré la brièveté de son séjour en Russie, Borghi en avait suffisamment vu pour se faire une opinion.
La clé de cette affaire se trouve évidemment dans la politique du « Front unique » que les bolcheviks voulaient instaurer : ayant fait le constat que la révolution en Europe avait subi un coup d’arrêt, il s’agissait désormais de participer aux élections et de pénétrer les organisations de masse de la classe ouvrière pour tenter de rallier les travailleurs au communisme. Les organisations révolutionnaires qui se battaient sur le terrain syndical, dans les entreprises n’avaient plus de raison d’être sans la mesure où les fractions communistes dans les syndicats réformistes et les cellules communistes dans les entreprises allaient les remplacer. Le Komintern demandait même aux organisations syndicalistes révolutionnaires de se dissoudre et d’inciter leurs militants à entrer dans les syndicats réformistes. Voilà pourquoi Borghi n’était pas le bienvenu.

Si les syndicalistes révolutionnaires ne se faisaient plus beaucoup d’illusions sur la IIIe Internationale, ils pouvaient espérer que la formation d’une internationale syndicale puisse constituer un outil de travail efficace. Ils étaient donc décidés à donner une chance à cette organisation même s’il apparaissait évident que les bolchevik entendaient faire de cette internationale un appendice subordonné au Komintern, de la même manière qu’ils avaient voulu que les syndicats soient subordonnés aux partis communistes.

« Les syndicalistes révolutionnaire, en résumé, souhaitaient participer à l’œuvre de la révolution russe à une échelle internationale en tant qu’organisations ouvrières, mais pas au point de se soumettre au contrôle politique et de sacrifier leur autonomie chérie. » (Thorpe, op. cit. p. 144.)

Lozovsky leur promit que le travail du Conseil provisoire ne serait que provisoire, que le congrès en cours déterminerait lui-même les relations entre l’Internationale syndicale rouge et le Komintern et celles des syndicats avec les partis politiques. Rassurés, les syndicalistes révolutionnaires acceptèrent de participer au congrès bien que la plupart le firent sans conviction. Les dissidents qui avaient boycotté les travaux du congrès revinrent au comité organisationnel mais ne se précipitèrent pour signer la proclamation pour le congrès à venir. A part Rosmer, parmi les syndicalistes révolutionnaires ou industrialistes, le seul qui signa fut Pestaña, avec réserve toutefois. Le document entérinait la dictature du prolétariat, la formation de cellules communistes dans les syndicats existants et l’échange de délégués entre l’Internationale communiste et le Conseil provisoire de l’Internationale syndicale rouge. Il semble cependant que les bolcheviks aient obtenu par ruse la signature de Pestaña, qui prévint les bolcheviks qu’il y avait des limites à sa bonne foi.

Pestaña ne supportait pas la mentalité de nombre de délégués au congrès, qu’il qualifiait de bourgeois. Il se plaignit à Lénine de leur rhétorique révolutionnaire qui contrastait avec leur comportement bourgeois, notamment lorsqu’ils étaient dans leur hôtel. Ainsi écrit-il dans Setenta dias en Rusia :

« De quel droit ces délégués parlent-ils de fraternité, qui apostrophent, insultent et font insulte aux hommes de service de l’hôtel, parce qu’ils ne sont pas toujours prêts à satisfaire leurs caprices les plus insignifiants ? Les hommes et les femmes du peuple sont considérés comme des serviteurs, des servantes, des laquais, oubliant que certains d’entre eux ont peut-être combattu et exposé leur vie pour défendre la révolution. A quoi cela leur a-t-il servi ?
« Chaque soir, comme s’ils voyageaient dans des pays capitalistes, ils posent leurs chaussures à la porte de leur chambre pour que le “camarade” serviteur de l’hôtel les nettoient et les cirent. Il y a de quoi mourir de rire avec la mentalité “révolutionnaire” de ces délégués. » (Setenta dias en Rusia, lo que yo vi, Barcelona, Tipografia Cosmos, Sna Pablo, 95, p. 188.)

Le charisme de Lénine, qui réussit à « retourner » nombre de syndicalistes révolutionnaires, ne fit aucune impression sur Pestaña, dont Joaquin Maurin évoque « l’excellente impression » que fit le militant anarcho-syndicaliste » sur les dirigeants bolcheviks et particulièrement sur Lénine, qui le considérait comme une sorte de puritain.

Contrairement à Pestaña, Vergeat et Lepetit n’eurent jamais l’occasion de faire connaître à leurs camarades français le rapport qu’ils leur destinaient puisqu’ils disparurent en mer à leur retour, dans des circonstances mystérieuses. Le métallurgiste Vergeat et l’ouvrier du bâtiment Lepetit furent stupéfaits de ce qu’ils virent en Russie, comme le montre leur correspondance. Ils se rendaient bien compte des immenses efforts accomplis par la population russe, mais en tant que travailleurs ils étaient affectés par l’exclusion totale des travailleurs russes de toute décision dans ce qui était censé être une révolution ouvrière. (Cf. Le Libertaire 12 et 22 décembre 1920 et 7-14 janvier 1921, La Vie ouvrière 3 septembre 1920.) Ils ne se contentaient pas des parcours fléchés qu’on imposait aux délégués et se renseignaient sur les conditions de vie de la population russe plus souvent qu’ils n’assistaient aux séances du congrès. Dans une lettre au Libertaire, Lepetit se plaint que le congrès ne présentait aucun intérêt en dépit du battage qui était fait. Il écrit une série d’articles dénonçant les exactions de la Tchéka.
Lepetit constate que la plupart des délégués arrivaient en étant convaincus d’avance, séduits par le prestige de la révolution. Ces délégués, dit-il, ne s’intéressent pas aux discussions sérieuses et acceptent à la quasi-unanimité les thèses des bolcheviks. Ce n’est pas un congrès, dit encore Lepetit, mais une réunion où on vient pour approuver les ordres et les décisions de l’Église. (Le Libertaire, 7-14 janvier 1921.) Dans ce même numéro des 7-14 janvier 1921, le Libertaire faisait publier un appel pathétique des anarcho-syndicalistes russes au prolétariat mondial : « Camarades, mettez fin à la domination de votre bourgeoisie tout comme nous l’avons fait ici. Mais ne répétez pas nos erreurs : ne laissez pas le communisme d’État s’établir dans vos pays ! »
Lepetit avait déclaré à Wilkens que le moment était venu pour les syndicalistes révolutionnaires de l’Ouest de prendre position sur les problèmes de la révolution [note] . Il fallait, disait-il, soutenir la révolution russe mais Lepetit ne pensait pas que le communisme d’État fût la bonne solution : au contraire, il tue la révolution. La formule de « dictature du prolétariat » est spécieuse, dit-il encore. Il déclare vouloir défendre sans pitié son point de vue au congrès des minoritaires qui doit se tenir en France en septembre 1921. Armando Borghi rapporte dans son autobiographie [note] que Vergeat et Lepetit étaient les plus intransigeants des syndicalistes révolutionnaires étrangers dans leur opposition aux bolcheviks. Les deux autres délégués français étaient Cachin et Froissard qui, eux rentrèrent en France et se firent les plus fanatiques partisans du Komintern. Annie Kriegel, dans son étude sur la tragédie qui frappa les délégués français à leur retour, ne fait état ni du témoignage de Wilkens, ni de celui de Borghi. Il y a tout lieu de croire que les deux hommes allaient s’opposer à l’adhésion des Comités syndicalistes révolutionnaires à l’Internationale syndicale rouge lors du congrès de septembre 1921. Leur disparition dans la Baltique laissait opportunément le terrain libre à Cachin et Froissard.

De nombreux syndicalistes révolutionnaires s’en retournèrent chez eux en ayant le sentiment qu’ils n’étaient pas venus pour apporter leur concours à la lutte révolutionnaire internationale mais pour être magistralement chapitrés et sermonnés et pour faire pénitence pour leurs péchés idéologiques. Ce fut particulièrement le cas pour les délégués français Cachin et Froissard sur lesquels les bolcheviks jouèrent sans retenue de la culpabilité qu’ils éprouvaient pour leur soutien à l’Union sacrée.
Même les espoirs de voir se former une réelle Internationale syndicale révolutionnaire furent contrecarrés lorsque les syndicalistes révolutionnaires réalisèrent que les bolcheviks ne permettraient jamais à l’Internationale syndicale en projet d’être un organisme indépendant. Cette désillusion se manifesta très clairement dans le refus de nombreux syndicalistes révolutionnaires et industrialistes de signer les déclarations politiques des bolcheviks.
Pestaña se fait sans doute le porte-parole de nombreux syndicalistes révolutionnaires lorsqu’il écrit : « Toutes mes belles illusions tombèrent une à une, flétries et mortes comme les pétales de la rose tombent quand leur manque la sève de la plante » (Consideraciones y juicios, p. 15.)

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PAR : René Berthier
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