Musique > 8e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Musique
par Evelyne Trân • le 8 juin 2020
8e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
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avec Jérémie Jeandidier et le concours de Fabien Roland et Evelyne Trân.
On peut difficilement imaginer tous les spectacles que j’ai pu monter, tout en étant complètement alternatif.
Travaillant sans subvention, je travaillais uniquement avec l’argent qui provenait du travail que l’on faisait. C’est vraiment le principe de l’organisation de la société libertaire.
Quand l’association « Mots et musique » a été créée fin 1991, y’a des cotisations qui arrivaient. C’est important mais ça fait pas non plus des sommes extraordinaires. Ça fait simplement un plafond de stabilité et quand on a suffisamment d’adhérents, ça aide beaucoup.
Après, c’est vraiment les entrées. Il faut vraiment qu’il y ait du monde. A l’époque, je ne suis pas encore agent. Je ne vends pas de spectacles. Après, il y a le côté vente de spectacles qui peut aider, c’est pas non plus évident. Mais c’est une autre activité.
Pour l’instant, y’a que ça. Mais mes spectacles du Cithéa s’autofinancent. Les artistes ne touchent pas des cachets exceptionnels.
Ça dépend aussi si les salles sont archi pleines ou un peu moins pleines. Car ils sont à la recette avec un minimum. Ils passent quand même dans un joli music-hall, bien équipé en son et en lumière : c’est un beau spectacle.
On va parler d’un phénomène qui s’est créé dans ce milieu des années 80. Je n’y suis absolument pour rien mais je vais être à l’intérieur.
C’est le phénomène des cafés musiques. Années 85-86, on ne trouve plus aucun cabaret. Il y a un mouvement qui se crée autour d’une association qui s’appelle “Culturo Quotidien” qui est sur la Butte Montmartre.
L’assos’ se crée, crée un premier café musiques, un deuxième. Les cafés musiques vont se répandre sur Paris. Il n’y en aura pas autant que les cabarets à la grande époque. Il y aura 10 à 15 cafés musiques entre Paris et la banlieue, 15 à 20, qui sont des lieux où on peut boire un coup et souvent manger.
Mais ces lieux, avant tout, c’est le spectacle. C’est pas comme les bistrots sympas qu’on peut trouver actuellement à Belleville, qui font la musique en plus.
Les cafés musiques, leur vocation première, c’est le spectacle.
Bien sûr, le spectacle tout seul, ils ne peuvent pas s’en sortir. Ils ont besoin au moins du bar et souvent du restaurant aussi.
Il faut qu’ils marient l’ensemble. Mais c’est des cafés musiques. Ils ont une programmation, ils choisissent leurs artistes. Les cafés ont été montés pour faire passer des artistes.
C’est pas des vraies salles, la plupart sont sympathiques. Ils sont plus ou moins grands, le plus souvent pas très grands.
Ils organisent les concerts comme ils peuvent. La plupart n’ont pas de scène. C’est très sympa.
Sans être membre de cette association, le Cithéa va devenir un peu le vaisseau amiral des cafés musiques. Moi j’ai choisi les artistes qui me plaisent. J’en prends un tous les mois.
Le Cithéa, c’est une salle au-dessus mais qui est très lié à l’ensemble. Ils sortent un petit journal, un beau petit journal mensuel. Il est présent dans tous les lieux où il y a de la chanson.
Il est distribué gratuitement. Après les gens qui sont adhérents à l’association, ils le reçoivent forcément chez eux. C’est un très bon journal. Donc, ça aide.
Il y a toujours un encart pour le Cithéa avec souvent une photo du chanteur ou de la chanteuse qui passe.
Souvent une chanteuse, car Patrick Kipper aime bien les chanteuses.
Réputation qui va être la mienne dans le métier, qui va prendre naissance, se développer et se confirmer.
Mais j’ai de très bons copains aussi qui font un long parcours avec moi. Mais c’est vrai que j’aime bien les chanteuses, j’aime les voix de femmes.
Je suis quelqu’un qui ne marche au départ qu’à la voix. Si la voix n’est pas là, c’est impossible que je travaille avec lui. Même s’il me raconte des choses intéressantes. Un chanteur, une chanteuse, il faut que j’ai envie de l’écouter. C’est la voix.
Après s’il me raconte des choses fantastiques, si la voix n’est pas là, s’il m’écrit ça dans un bouquin, je le lis.
Brassens, c’est un chanteur avant tout. Y’en a au début qui disent « oh Brassens c’est pas un chanteur. » C’est un chanteur ! Un poète chansonnier, c’est un chanteur !
Tout le monde ne passe pas au Cithéa. Mais c’est bien aussi. Comme ça, c’est un peu le navire amiral.
J’ai débuté avec Serge Utgé Royo, plein d’artistes, Anne Vanderlove, Gilles Servat, Marc Robine, Bernard Haillant vont venir chanter au Cithéa.
Et puis bien sûr, Marie-Josée Vilar, dans l’un des premiers Cithéa, la première année. Cette chanteuse, cette fille sombre, cette brune avec sa guitare m’avait bien plu.
Je la recherche. Elle ne chantait plus, elle avait quasiment arrêté de chanter pendant 7 ans.
Elle avait une maison de disques qui était “L’Escargot” qui avait fait faillite. Il y avait un tourneur au sein de la maison de disques qui s’occupait d’elle comme ça se faisait beaucoup à l’époque.
Elle appartient à cette génération de chanteurs et de chanteuses, qui n’allaient pas chercher les concerts eux-mêmes. Ça ne se faisait pas à l’époque. Ça se faisait uniquement à l’époque des cabarets.
Car les artistes qui étaient débutants allaient dans les cabarets. Parce que c’était des endroits qui étaient faits pour eux. Ils étaient pris ou pas pris mais ils allaient dans les cabarets.
Après il n’y a plus de cabarets. Où aller chercher ? Les artistes à cette époque-là n’avaient pas du tout l’habitude de s’auto-produire. Personne ne s’auto-produisait.
L’autoproduction est arrivée à partir du moment où les maisons de disques ne produisaient plus. C’est une autre catégorie d’artistes, une autre génération. Marie-Josée faisait partie de ceux qui étaient dans l’ancien mouvement.
Elle avait fait des études au niveau de la licence, elle n’avait pas cherché à faire un métier. Elle a fait des petits boulots, elle a travaillé au PMU comme ça en passant.
Depuis l’âge de 20 ans, elle était chanteuse. Elle avait fait deux albums, elle a eu un grand prix de l’académie Charles Cros, elle a été chez “L’Escargot”.
Son premier album a été fait avec les musiciens de Brassens. Brassens lui fait une très belle dédicace sur son premier 30 centimètres. Il l’emmène avec lui en Belgique pour faire une première partie. Il l’emmène aussi sur RTL quand il est invité.
Brassens aimait beaucoup les chansons de Marie-Josée Vilar. Il y a très peu de femmes autour de Brassens. Il a fait passer beaucoup de monde en première partie qu’il a aidé. Il avait beaucoup de copains mais peu de femmes autour. C’est un univers extrêmement masculin, des chanteuses, il n’y en avait quasiment pas. Il n’y avait pas non plus énormément d’auteurs compositeurs femmes à l’époque. C’est pas la première mais l’une des premières filles qui passent sur scène en s’accompagnant à la guitare. Ça ne se faisait pas du tout.
Chez les hommes, ça commence à la fin des années 40 avec Félix Leclerc.
Chez les filles, ça va commencer 10 ans plus tard avec Marie-Josée Neuville qui est la première chanteuse à la guitare, “la Collégienne de la Chanson”.
L’artiste, il correspond un peu à la société bourgeoise de l’époque. Il arrive sur scène en costume avec une cravate ou un nœud papillon. Il se déplace avec élégance avec un orchestre derrière, quelquefois qui est caché derrière le rideau.
Le public n’est pas du tout habitué à voir le gars arriver avec sa guitare. Les filles encore moins. Marie-Josée Vilar n’est pas la première, mais c’est l’une des premières filles qui s’accompagnent à la guitare sur scène et qui dit des choses un peu salées.
Elle a une chanson dont le titre est évocateur qui sera censurée immédiatement sur RTL. qui s’appelle “Clitoris Melba”. Elle passait un peu sur les grandes antennes. Marie-Josée Vilar, c’est ça.
C’est l’une des premières au Cithéa, ça se passe très bien avec elle. Elle vient avec deux musiciens. La salle n’est pas archi-pleine, elle est presque pleine.
Elle avait une petite notoriété mais c’était pas non plus une grande vedette. Après 7 ans de semi-absence, c’était pas sûr que…
Moi, elle me plait vraiment bien. Elle me plait bien de toutes les façons. Je la reprogramme la même saison 6 mois après.
Elle revient chanter, même formation, même succès. Et c’est là qu’elle me dit “Je suis venue chanter avec toi une deuxième fois. C’est bien comme ça, j’ai chanté deux fois cette année. Pour faire son marché, c’est pas terrible. C’est pas assez. Je voudrais être avec quelqu’un qui s’occupe de moi, qui travaille avec moi, qui me trouve des spectacles”.
Dans un premier temps, je pensais que je n’avais pas le temps de le faire. Et je savais que je ne savais pas le faire.
Je ne l’imaginais même pas. J’étais resté dans le côté extrêmement militant quand même.
Là, j’étais sorti du militantisme, pas complètement mais j’étais sorti quand même. Pour moi, je devais être attaché tout le temps avec le milieu libertaire.
A l’époque, je ne pensais pas à la chanson en termes de métier.
Je me retrouve avec une chanteuse qui me demande de travailler avec elle, sous-entendu que je dois lui trouver suffisamment de travail pour qu’elle puisse en vivre.
Donc, j’accepte le challenge. Elle me plait beaucoup aussi pour différentes raisons.
Je reviens sur l’anecdote de son passage au Cithéa la première fois. Après l’avoir trouvée, je lui téléphone. C’est elle qui me l’a raconté après sinon je n’aurais pas pu le savoir.
“Tu sais quand tu m’as appelé, je t’ai dit oui pour le Cithéa. J’étais en train de diner avec ma fille Bulle (qui ira voir plus tard “La petite boutique des horreurs”) et son papa François. Pendant le repas, le téléphone sonne, je vais répondre, c’était toi. Tu me demandais de passer au Cithéa. Je te dis oui. Après je retourne à table et je dis à François il y a une espèce de fou qui vient de me téléphoner et qui m’a demandé pour aller chanter dans sa cave et j’ai dit oui.”
C’est une femme de parole, Marie Josée. Elle a dit oui et elle est venue. Elle est venue au Cithéa, sans contrat sans rien.
Comme elle a vu que je n’étais pas trop fou et que ce n’était pas une cave et qu’il y avait du monde, elle est repartie avec un peu d’argent.
Pas beaucoup car il y avait deux musiciens. Financièrement, c’était pas une affaire. Mais c’était bien. Et elle est revenue la deuxième fois. Après on se voit, on discute beaucoup. Il fallait que je sache ce qu’elle attendait de moi. Il fallait savoir comment j’allais me positionner. Par rapport à la production, au métier, je ne connaissais rien. C’est un vrai métier. En plus il y plusieurs métiers.
Je savais assez bien organiser des spectacles sur un coup précis, sur un soir. Ça, je savais bien le faire. Mais je ne savais faire que ça.
On parle des disques, elle me dit : “Mes disques sont épuisés”. Elle n’avait qu’un 45 tours qu’elle venait d’auto-produire.
Il fallait absolument qu’elle ait un disque sinon on ne pouvait pas travailler de façon sérieuse. Maintenant encore c’est pareil, il en faut encore aussi. Maintenant il y a le CD et d’autres formules numériques. Le disque c’est différent. A cette époque-là, il n’y a pas de numérique du tout.
Sans disque, c’est impossible pour un chanteur de réussir. Il ne peut pas s’exporter. Il faut le faire écouter, l’envoyer partout…
On commence à faire la route ensemble, elle a le petit 45 tours. On commence avec ça mais pour les spectacles ça ne sert à rien.
On ne décroche pas grand-chose. Tout de suite, je décide de produire un disque avec elle, c’est “Nostalgies, nostalgie”.
Ça va sortir à la fin des années 80. Je n’ai pas peur de le dire mais c’est quand même un petit évènement dans le monde de la chanson.
Marie-Josée Vilar, elle n’est pas oubliée. C’est une chanteuse, aujourd’hui si moi je ne le dis pas, personne ne le dira, dans les années 70 dans le milieu étudiant, beaucoup d’étudiants ont un Vilar dans leurs chambres et écoutent des chansons de Vilar.
Quand on sort le disque “Nostalgies, nostalgie”, il est quand même drôlement bien reçu. Il faut se dire que ce disque n’a pas de maison de disques, il n’a même pas une association qui le sort. Il est produit par un mec qui s’appelle Patrick Kipper et qui bosse chez l’Oréal.
C’est un petit phénomène qu’on n’a jamais identifié avant moi. En plus, un disque qui va être tout de suite évènement du mois, 4 clés dans “Télérama”, qui va être évènement du mois dans “Le Monde de la Musique”. Des choses quand même !
Il va y avoir à peu près dans les trois mois qui suivent une trentaine d’articles dans la presse nationale.
…/…
Travaillant sans subvention, je travaillais uniquement avec l’argent qui provenait du travail que l’on faisait. C’est vraiment le principe de l’organisation de la société libertaire.
Quand l’association « Mots et musique » a été créée fin 1991, y’a des cotisations qui arrivaient. C’est important mais ça fait pas non plus des sommes extraordinaires. Ça fait simplement un plafond de stabilité et quand on a suffisamment d’adhérents, ça aide beaucoup.
Après, c’est vraiment les entrées. Il faut vraiment qu’il y ait du monde. A l’époque, je ne suis pas encore agent. Je ne vends pas de spectacles. Après, il y a le côté vente de spectacles qui peut aider, c’est pas non plus évident. Mais c’est une autre activité.
Pour l’instant, y’a que ça. Mais mes spectacles du Cithéa s’autofinancent. Les artistes ne touchent pas des cachets exceptionnels.
Ça dépend aussi si les salles sont archi pleines ou un peu moins pleines. Car ils sont à la recette avec un minimum. Ils passent quand même dans un joli music-hall, bien équipé en son et en lumière : c’est un beau spectacle.
On va parler d’un phénomène qui s’est créé dans ce milieu des années 80. Je n’y suis absolument pour rien mais je vais être à l’intérieur.
C’est le phénomène des cafés musiques. Années 85-86, on ne trouve plus aucun cabaret. Il y a un mouvement qui se crée autour d’une association qui s’appelle “Culturo Quotidien” qui est sur la Butte Montmartre.
L’assos’ se crée, crée un premier café musiques, un deuxième. Les cafés musiques vont se répandre sur Paris. Il n’y en aura pas autant que les cabarets à la grande époque. Il y aura 10 à 15 cafés musiques entre Paris et la banlieue, 15 à 20, qui sont des lieux où on peut boire un coup et souvent manger.
Mais ces lieux, avant tout, c’est le spectacle. C’est pas comme les bistrots sympas qu’on peut trouver actuellement à Belleville, qui font la musique en plus.
Les cafés musiques, leur vocation première, c’est le spectacle.
Bien sûr, le spectacle tout seul, ils ne peuvent pas s’en sortir. Ils ont besoin au moins du bar et souvent du restaurant aussi.
Il faut qu’ils marient l’ensemble. Mais c’est des cafés musiques. Ils ont une programmation, ils choisissent leurs artistes. Les cafés ont été montés pour faire passer des artistes.
C’est pas des vraies salles, la plupart sont sympathiques. Ils sont plus ou moins grands, le plus souvent pas très grands.
Ils organisent les concerts comme ils peuvent. La plupart n’ont pas de scène. C’est très sympa.
Sans être membre de cette association, le Cithéa va devenir un peu le vaisseau amiral des cafés musiques. Moi j’ai choisi les artistes qui me plaisent. J’en prends un tous les mois.
Le Cithéa, c’est une salle au-dessus mais qui est très lié à l’ensemble. Ils sortent un petit journal, un beau petit journal mensuel. Il est présent dans tous les lieux où il y a de la chanson.
Il est distribué gratuitement. Après les gens qui sont adhérents à l’association, ils le reçoivent forcément chez eux. C’est un très bon journal. Donc, ça aide.
Il y a toujours un encart pour le Cithéa avec souvent une photo du chanteur ou de la chanteuse qui passe.
Souvent une chanteuse, car Patrick Kipper aime bien les chanteuses.
Réputation qui va être la mienne dans le métier, qui va prendre naissance, se développer et se confirmer.
Mais j’ai de très bons copains aussi qui font un long parcours avec moi. Mais c’est vrai que j’aime bien les chanteuses, j’aime les voix de femmes.
Je suis quelqu’un qui ne marche au départ qu’à la voix. Si la voix n’est pas là, c’est impossible que je travaille avec lui. Même s’il me raconte des choses intéressantes. Un chanteur, une chanteuse, il faut que j’ai envie de l’écouter. C’est la voix.
Après s’il me raconte des choses fantastiques, si la voix n’est pas là, s’il m’écrit ça dans un bouquin, je le lis.
Brassens, c’est un chanteur avant tout. Y’en a au début qui disent « oh Brassens c’est pas un chanteur. » C’est un chanteur ! Un poète chansonnier, c’est un chanteur !
Tout le monde ne passe pas au Cithéa. Mais c’est bien aussi. Comme ça, c’est un peu le navire amiral.
J’ai débuté avec Serge Utgé Royo, plein d’artistes, Anne Vanderlove, Gilles Servat, Marc Robine, Bernard Haillant vont venir chanter au Cithéa.
Et puis bien sûr, Marie-Josée Vilar, dans l’un des premiers Cithéa, la première année. Cette chanteuse, cette fille sombre, cette brune avec sa guitare m’avait bien plu.
Je la recherche. Elle ne chantait plus, elle avait quasiment arrêté de chanter pendant 7 ans.
Elle avait une maison de disques qui était “L’Escargot” qui avait fait faillite. Il y avait un tourneur au sein de la maison de disques qui s’occupait d’elle comme ça se faisait beaucoup à l’époque.
Elle appartient à cette génération de chanteurs et de chanteuses, qui n’allaient pas chercher les concerts eux-mêmes. Ça ne se faisait pas à l’époque. Ça se faisait uniquement à l’époque des cabarets.
Car les artistes qui étaient débutants allaient dans les cabarets. Parce que c’était des endroits qui étaient faits pour eux. Ils étaient pris ou pas pris mais ils allaient dans les cabarets.
Après il n’y a plus de cabarets. Où aller chercher ? Les artistes à cette époque-là n’avaient pas du tout l’habitude de s’auto-produire. Personne ne s’auto-produisait.
L’autoproduction est arrivée à partir du moment où les maisons de disques ne produisaient plus. C’est une autre catégorie d’artistes, une autre génération. Marie-Josée faisait partie de ceux qui étaient dans l’ancien mouvement.
Elle avait fait des études au niveau de la licence, elle n’avait pas cherché à faire un métier. Elle a fait des petits boulots, elle a travaillé au PMU comme ça en passant.
Depuis l’âge de 20 ans, elle était chanteuse. Elle avait fait deux albums, elle a eu un grand prix de l’académie Charles Cros, elle a été chez “L’Escargot”.
Son premier album a été fait avec les musiciens de Brassens. Brassens lui fait une très belle dédicace sur son premier 30 centimètres. Il l’emmène avec lui en Belgique pour faire une première partie. Il l’emmène aussi sur RTL quand il est invité.
Brassens aimait beaucoup les chansons de Marie-Josée Vilar. Il y a très peu de femmes autour de Brassens. Il a fait passer beaucoup de monde en première partie qu’il a aidé. Il avait beaucoup de copains mais peu de femmes autour. C’est un univers extrêmement masculin, des chanteuses, il n’y en avait quasiment pas. Il n’y avait pas non plus énormément d’auteurs compositeurs femmes à l’époque. C’est pas la première mais l’une des premières filles qui passent sur scène en s’accompagnant à la guitare. Ça ne se faisait pas du tout.
Chez les hommes, ça commence à la fin des années 40 avec Félix Leclerc.
Chez les filles, ça va commencer 10 ans plus tard avec Marie-Josée Neuville qui est la première chanteuse à la guitare, “la Collégienne de la Chanson”.
L’artiste, il correspond un peu à la société bourgeoise de l’époque. Il arrive sur scène en costume avec une cravate ou un nœud papillon. Il se déplace avec élégance avec un orchestre derrière, quelquefois qui est caché derrière le rideau.
Le public n’est pas du tout habitué à voir le gars arriver avec sa guitare. Les filles encore moins. Marie-Josée Vilar n’est pas la première, mais c’est l’une des premières filles qui s’accompagnent à la guitare sur scène et qui dit des choses un peu salées.
Elle a une chanson dont le titre est évocateur qui sera censurée immédiatement sur RTL. qui s’appelle “Clitoris Melba”. Elle passait un peu sur les grandes antennes. Marie-Josée Vilar, c’est ça.
C’est l’une des premières au Cithéa, ça se passe très bien avec elle. Elle vient avec deux musiciens. La salle n’est pas archi-pleine, elle est presque pleine.
Elle avait une petite notoriété mais c’était pas non plus une grande vedette. Après 7 ans de semi-absence, c’était pas sûr que…
Moi, elle me plait vraiment bien. Elle me plait bien de toutes les façons. Je la reprogramme la même saison 6 mois après.
Elle revient chanter, même formation, même succès. Et c’est là qu’elle me dit “Je suis venue chanter avec toi une deuxième fois. C’est bien comme ça, j’ai chanté deux fois cette année. Pour faire son marché, c’est pas terrible. C’est pas assez. Je voudrais être avec quelqu’un qui s’occupe de moi, qui travaille avec moi, qui me trouve des spectacles”.
Dans un premier temps, je pensais que je n’avais pas le temps de le faire. Et je savais que je ne savais pas le faire.
Je ne l’imaginais même pas. J’étais resté dans le côté extrêmement militant quand même.
Là, j’étais sorti du militantisme, pas complètement mais j’étais sorti quand même. Pour moi, je devais être attaché tout le temps avec le milieu libertaire.
A l’époque, je ne pensais pas à la chanson en termes de métier.
Je me retrouve avec une chanteuse qui me demande de travailler avec elle, sous-entendu que je dois lui trouver suffisamment de travail pour qu’elle puisse en vivre.
Donc, j’accepte le challenge. Elle me plait beaucoup aussi pour différentes raisons.
Je reviens sur l’anecdote de son passage au Cithéa la première fois. Après l’avoir trouvée, je lui téléphone. C’est elle qui me l’a raconté après sinon je n’aurais pas pu le savoir.
“Tu sais quand tu m’as appelé, je t’ai dit oui pour le Cithéa. J’étais en train de diner avec ma fille Bulle (qui ira voir plus tard “La petite boutique des horreurs”) et son papa François. Pendant le repas, le téléphone sonne, je vais répondre, c’était toi. Tu me demandais de passer au Cithéa. Je te dis oui. Après je retourne à table et je dis à François il y a une espèce de fou qui vient de me téléphoner et qui m’a demandé pour aller chanter dans sa cave et j’ai dit oui.”
C’est une femme de parole, Marie Josée. Elle a dit oui et elle est venue. Elle est venue au Cithéa, sans contrat sans rien.
Comme elle a vu que je n’étais pas trop fou et que ce n’était pas une cave et qu’il y avait du monde, elle est repartie avec un peu d’argent.
Pas beaucoup car il y avait deux musiciens. Financièrement, c’était pas une affaire. Mais c’était bien. Et elle est revenue la deuxième fois. Après on se voit, on discute beaucoup. Il fallait que je sache ce qu’elle attendait de moi. Il fallait savoir comment j’allais me positionner. Par rapport à la production, au métier, je ne connaissais rien. C’est un vrai métier. En plus il y plusieurs métiers.
Je savais assez bien organiser des spectacles sur un coup précis, sur un soir. Ça, je savais bien le faire. Mais je ne savais faire que ça.
On parle des disques, elle me dit : “Mes disques sont épuisés”. Elle n’avait qu’un 45 tours qu’elle venait d’auto-produire.
Il fallait absolument qu’elle ait un disque sinon on ne pouvait pas travailler de façon sérieuse. Maintenant encore c’est pareil, il en faut encore aussi. Maintenant il y a le CD et d’autres formules numériques. Le disque c’est différent. A cette époque-là, il n’y a pas de numérique du tout.
Sans disque, c’est impossible pour un chanteur de réussir. Il ne peut pas s’exporter. Il faut le faire écouter, l’envoyer partout…
On commence à faire la route ensemble, elle a le petit 45 tours. On commence avec ça mais pour les spectacles ça ne sert à rien.
On ne décroche pas grand-chose. Tout de suite, je décide de produire un disque avec elle, c’est “Nostalgies, nostalgie”.
Ça va sortir à la fin des années 80. Je n’ai pas peur de le dire mais c’est quand même un petit évènement dans le monde de la chanson.
Marie-Josée Vilar, elle n’est pas oubliée. C’est une chanteuse, aujourd’hui si moi je ne le dis pas, personne ne le dira, dans les années 70 dans le milieu étudiant, beaucoup d’étudiants ont un Vilar dans leurs chambres et écoutent des chansons de Vilar.
Quand on sort le disque “Nostalgies, nostalgie”, il est quand même drôlement bien reçu. Il faut se dire que ce disque n’a pas de maison de disques, il n’a même pas une association qui le sort. Il est produit par un mec qui s’appelle Patrick Kipper et qui bosse chez l’Oréal.
C’est un petit phénomène qu’on n’a jamais identifié avant moi. En plus, un disque qui va être tout de suite évènement du mois, 4 clés dans “Télérama”, qui va être évènement du mois dans “Le Monde de la Musique”. Des choses quand même !
Il va y avoir à peu près dans les trois mois qui suivent une trentaine d’articles dans la presse nationale.
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PAR : Evelyne Trân
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Joséphine BAKER. Les dernières années. La renaissance d’une étoile.
Le brigadier nous dit qu’au milieu coule une frontière
Un livre : Correspondance avec la Mouette Anton TCHEKHOV et Lydia MIZINOVA
En hiver, le brigadier songe à une mouette en avril
Le Brigadier à perdre la raison
Le brigadier aux violons
Joséphine Baker racontée par un de ses enfants
Le brigadier et lui
Un brigadier slave
Le brigadier sur l’autre rive
Brigadier, un double !
Le brigadier, en attendant Antigone...
Agent orange : un film.
Le brigadier connaît la chanson
La passeggiata del brigadiere a Roma, città aperta
Conférence de soutien à Tran To Nga
Le brigadier a l’âme slave
Le soleil n’a pas encore disparu !
Des nouvelles du procès de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange
Le brigadier en ce début d’octobre
Le brigadier rencontre Romain Gary
Le brigadier rencontre Camus
Le brigadier du temps perdu
La rentrée du brigadier
Exposition sur l’agent orange
Affect ou éthique?
Le vigile et la flûte traversière
Le brigadier a-t-il son pass ?...
Poupée en chiffons
Quand le brigadier rencontre Proudhon et Courbet
Bon anniversaire Francis Blanche !
Le brigadier toujours en Avignon
le brigadier festivalier
Le brigadier en Avignon
Le brigadier pour ce premier jour d’été
le brigadier de la mi-juin
Le brigadier frappe à la porte du ML
Ecoutez, c’est le brigadier...
Les voilà, Les trois coups du brigadier
Procès intenté par Madame TRAN To Nga à l’encontre de 14 firmes américaines.
L’agent orange-dioxine. Le tribunal d’Evry fait la sourde oreille
V’la le brigadier qui va reprendre du service
???? Cascade d’un poème ou quelle mouche te pique ????
L’agent orange-dioxine
Histoire d’un maillon faible
Vive les librairies d’occasion !
De Déborah Levy à George Orwell
Le printemps de la poésie
Les chants révolutionnaires d’EUGENE POTTIER (1816-1887)
Ma Chère Montagne
Ma terre empoisonnée de Tran To Nga
Les Grandes Traversées d’Helen JUREN
Brigadier même pas mort !
D’Anne Sylvestre à Camus
L’agent orange-dioxine : Résumé du procès qui a débuté ce 25 Janvier 2021 à Evry.
L’agent orange-dioxine
Passé, présent, futur
Pour qui vous prenez-vous ?
Bas les masques !
Les mots parlent d’eux mêmes
En attendant Godot... Isabelle Sprung.
Histoire de bus.
le brigadier tapera trois fois
Un biptyque
Elle
A propos de l’aquoibonisme
Bol d’air
Le théâtre de la vie
Double visite du brigadier
Une fantaisie du brigadier
le brigadier et la SORCIERE
Le brigadier néanmoins
Le retour du brigadier libertaire
Connaissiez-vous Henry Pessar ?
11e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Liberté j’écris ton nom
Connaissez-vous Velibor Čolić ?
Le RAT-roseur Rat-rosé...
10e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
9e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Mais ne dîtes pas n’importe quoi !
Fourmi humaine
Sans visage
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Tous ces visages qui disent « ouf »
6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
théâtre : l’analphabète
Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
Théâtre : TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS...
théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
L’Axe du monde : Journal d’un génocide de Hamma MELIANI
Le brigadier rencontre une combattante
Brigadier, où t’as mis le corps ? qu’on s’est écriés en choeur...
Le brigadier en quête d’enquête
Viêt and Nam, un film de Truong Minh Quý
Le brigadier va-t-il tomber ?
3 coups en quête de brigadier
Tran To Nga déboutée mais pas résignée
les mots dits du Brigadier
le brigadier dans l’urgence
Le brigadier en quête de hauteur
Brigadier, toujours au théâtre ?
le brigadier renversé
Lady Day. Le brigadier débarque en Avignon.
Les jeux sont faits pour le brigadier ?
Le brigadier connaît la musique
Agent orange, suite...
Le brigadier face à l’horreur
Le brigadier messager
Le brigadier et les mots de tête
Ce n’est pas le brigadier, c’est le brigadier
Debout les crabes, le brigadier monte.
C’est sur un quai que le brigadier les découvrit.
le brigadier et son QI entre deux...
Pas de 2.0 pour le brigadier
"Oeil pour oeil, trois coups pour trois coups ?" se demande le brigadier
On regarde quoi ce soir ? se demande le brigadier
Le brigadier - employé de théâtre - et les employées de maison.
Un Jacques, une Anne, un Jean-Paul, un brigadier... et un raton laveur
Bécaille était dans la tombe qui regardait le brigadier
Une pinte de Guiness pour le brigadier
un brigadier mélomane
les blessures du brigadier
Le brigadier à l’école
Le brigadier redécouvre des textes
Le brigadier songe à ce que lui a dit une actrice : "Le trac, cela vient avec le talent."
Le brigadier et le capitaine
Fou, le brigadier ?
Confidence de Judka Herpstu au brigadier : " L’arriviste est celui qui s’engage derrière vous dans une porte tambour et trouve le moyen de sortir le premier."
Le brigadier est nyctalope
Au service du public, le brigadier est usager
Né en Juillet à Avignon, le brigadier est du signe du crabe.
"tout autour de l’île il y a de l’eau" remarque le brigadier
Est-ce bien raisonnable, brigadier ?
Le brigadier au champ
Le brigadier, bâton mais pas sous-off, au festival OFF
"La mémoire est la sentinelle de l’esprit" pensa le brigadier en confondant trou du souffleur et trou de mémoire...
Le temps est à la tempête pour le brigadier
Honoré, mon cher brigadier !
Chirac contre Mallarmé
Les trois signes du brigadier
Le brigadier et l’écrevisse
Une séance en enfer pour le brigadier
"Euréka" crie le brigadier
Tout le monde sur le pont, ordre du brigadier
le brigadier, Madame Fischer et Pablo...
Rendez-vous avec le COLLECTIF VIETNAM DIOXINE
Le brigadier dans la salle d’attente
Enfant, le brigadier rêvait de devenir bâton de pluie
pas de "good morning Vietnam" pour le brigadier
Le brigadier cherche à répondre à cette question : “Qu’advient-il du trou lorsque le fromage a disparu ?”
Godot, enfin arrivé, entraîne le brigadier au théâtre
Le brigadier, fils d’un arbre
Mais quel âge a donc le brigadier ?
Hey Brigadier, don’t make it bad...
Entendre le temps qui pousse… de Pascale LOCQUIN
Henri CALET, un doux anarchiste
Le brigadier est mat en trois coups
Même le brigadier a une mère
Le brigadier, Emile, et l’autre...
On est par trop sérieux quand on est brigadier
Le fauteuil d’artiste de Frédéric ZEITOUN
"Quand des blancs qui ne se connaissent pas se mettent à parler entre eux, il y a un nègre qui va mourir." pense le brigadier...
Nelly et Monsieur Brigadier
"La boule huit en coin avec effet rétro pour me placer !" annonce le brigadier
Le brigadier est amoureux
Le brigadier, un arbre mort. Ça fait réfléchir...
Le brigadier préfère les madeleines aux financiers
Pour le brigadier, pas de doute, l’incertitude est une valeur sûre. En principe...
Fa, ré, fa, ré joue le brigadier sur son clavier
Nouvelles de temps de guerre
Le nez rouge du brigadier
Le brigadier se voyait déjà...
Le massage n’est pas pour le brigadier
C’est les autres... dont le brigadier
Une table pour le brigadier
Brigadier, aimez-vous Brahms ?... ou Sagan ?...
Dans le bistrot d’Alphonse, le brigadier paye un verre.
Le poète des rues
Le flûtiste et la colombe.
Le brigadier se "ballade" à Paris
Témoignage d’une passagère d’autobus
Le brigadier se met à table
le brigadier va piano
Quoi ! Quoi ! quoisse le brigadier fou.
Le brigadier qui ne dit mots, passant...
Le brigadier, festivalier en Avignon
Le brigadier se fait faire la lecture
REPAS DE SOUTIEN AU PROCES DE TRAN TO NGA
Un spectacle musical pour le brigadier
Mais de quoi as-tu l’air ?
Quand le brigadier "rewind" la dernière bande
Le Brigadier connait-il Nora ?
Le brigadier se souvient de ce temps-là
Marguerite et le brigadier
Belle rencontre pour le brigadier
La femme est l’avenir du brigadier
S’accompagnant d’un doigt ou quelques doigts le brigadier se clowne.
Assieds-toi, brigadier !
Le brigadier au chevet
Le brigadier et le sourire noir de Mémé
Ne Bruscon pas le brigadier...
Le nouveau brigadier
Brigadier, écoute... Elles te parlent...
AY Brigadier !
Le brigadier témoin de l’Histoire
Joséphine BAKER. Les dernières années. La renaissance d’une étoile.
Le brigadier nous dit qu’au milieu coule une frontière
Un livre : Correspondance avec la Mouette Anton TCHEKHOV et Lydia MIZINOVA
En hiver, le brigadier songe à une mouette en avril
Le Brigadier à perdre la raison
Le brigadier aux violons
Joséphine Baker racontée par un de ses enfants
Le brigadier et lui
Un brigadier slave
Le brigadier sur l’autre rive
Brigadier, un double !
Le brigadier, en attendant Antigone...
Agent orange : un film.
Le brigadier connaît la chanson
La passeggiata del brigadiere a Roma, città aperta
Conférence de soutien à Tran To Nga
Le brigadier a l’âme slave
Le soleil n’a pas encore disparu !
Des nouvelles du procès de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange
Le brigadier en ce début d’octobre
Le brigadier rencontre Romain Gary
Le brigadier rencontre Camus
Le brigadier du temps perdu
La rentrée du brigadier
Exposition sur l’agent orange
Affect ou éthique?
Le vigile et la flûte traversière
Le brigadier a-t-il son pass ?...
Poupée en chiffons
Quand le brigadier rencontre Proudhon et Courbet
Bon anniversaire Francis Blanche !
Le brigadier toujours en Avignon
le brigadier festivalier
Le brigadier en Avignon
Le brigadier pour ce premier jour d’été
le brigadier de la mi-juin
Le brigadier frappe à la porte du ML
Ecoutez, c’est le brigadier...
Les voilà, Les trois coups du brigadier
Procès intenté par Madame TRAN To Nga à l’encontre de 14 firmes américaines.
L’agent orange-dioxine. Le tribunal d’Evry fait la sourde oreille
V’la le brigadier qui va reprendre du service
???? Cascade d’un poème ou quelle mouche te pique ????
L’agent orange-dioxine
Histoire d’un maillon faible
Vive les librairies d’occasion !
De Déborah Levy à George Orwell
Le printemps de la poésie
Les chants révolutionnaires d’EUGENE POTTIER (1816-1887)
Ma Chère Montagne
Ma terre empoisonnée de Tran To Nga
Les Grandes Traversées d’Helen JUREN
Brigadier même pas mort !
D’Anne Sylvestre à Camus
L’agent orange-dioxine : Résumé du procès qui a débuté ce 25 Janvier 2021 à Evry.
L’agent orange-dioxine
Passé, présent, futur
Pour qui vous prenez-vous ?
Bas les masques !
Les mots parlent d’eux mêmes
En attendant Godot... Isabelle Sprung.
Histoire de bus.
le brigadier tapera trois fois
Un biptyque
Elle
A propos de l’aquoibonisme
Bol d’air
Le théâtre de la vie
Double visite du brigadier
Une fantaisie du brigadier
le brigadier et la SORCIERE
Le brigadier néanmoins
Le retour du brigadier libertaire
Connaissiez-vous Henry Pessar ?
11e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Liberté j’écris ton nom
Connaissez-vous Velibor Čolić ?
Le RAT-roseur Rat-rosé...
10e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
9e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Mais ne dîtes pas n’importe quoi !
Fourmi humaine
Sans visage
7e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Tous ces visages qui disent « ouf »
6e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
5e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
COVID 19 encore et encore
4e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
En relisant Baudelaire
3e partie des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Suite des entretiens à bâtons rompus de Patrick KIPPER
Qui se cache derrière son masque ?
CAMUS
Avoir ou ne pas avoir le coronavirus
Confidence de femme
Brigadier !
Candide, le brigadier ?
Le brigadier prend le Tramway, correspondance à Mouette
Et revoilà le brigadier !
L’essence d’un individu c’est son intimité
Le brigadier est de retour...
Je m’appelle Erik Satie, comme tout le monde
Et pendant ce temps Simone veille
Poètes ? Deux papiers...
A voir, deux spectacles au féminin
deux pièces (de théâtre) à visiter au 36, rue des Mathurins
du théâtre en ce début d’année : Saigon / Paris Aller Simple
aux vagues d’un poète
Spectacles de résistance à découvrir au théâtre
SPECTACLES AU FEMININ A LA MANUFACTURE DES ABBESSES
Nouveaux coups paisibles du brigadier : BERLIN 33
Au théâtre : POINTS DE NON-RETOUR. QUAIS DE SEINE
théâtre : l’analphabète
Au théâtre "Change me"
c’est encore du théâtre : Killing robots
Théâtre : QUAIS DE SEINE
théâtre : Et là-haut les oiseaux
Théâtre : TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS...
théâtre : l’ingénu de Voltaire
théâtre : Les témoins
Théâtre : un sac de billes
théâtre : Pour un oui ou pour un non
Les coups paisibles du brigadier. Chroniques théâtrales de septembre 2019
Au bord du trottoir
Histoire d’un poète
au poète orgueilleux
La brodeuse
Dans quel monde vivons-nous ?
Portrait d’hybride
Tout va bien
La lutte
Page 57
théâtre : Sang négrier
Théâtre : CROCODILES -L’HISTOIRE VRAIE D’UN JEUNE EN EXIL
Théâtre : Europa (Esperanza)
Théâtre : Léo et Lui
théâtre : THIAROYE - POINT DE NON RETOUR
"Pas pleurer"
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