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Littérature
par Patrick Schindler le 11 avril 2021

Un rat noir, mi-avril

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Visions d’une Crète, d’une Thessalonique, d’un Pirée du passé et … d’un Canada colonisé

Décidemment, le rat noir ne se lasse pas des œuvres de Nikos Kazantzaki. Si celles-ci sont souvent marquées d’un nationalisme crétois exacerbé, irritant, n’en restent pas moins ces petits joyaux de soleil lancés dans l’azur d’une île enchantée. Yorgos Ioannou nous entraine, lui, dans la Thessalonique de son enfance. Aujourd’hui, hélas disparue sous le béton, mais dont il reste néanmoins quelques traces dans ses œuvres et sur les hauteurs de la ville. La joyeuse bande des Enfants du Pirée de Kostas Moursélas, petits voyous et grands rêveurs, en faisaient de belles dans les années 60 ! Enfin, Alain Deneault nous emmène dans les arcanes de cette Bande de colons qui peuple aujourd’hui le Canada …

Kazantzakis, « la liberté et la mort »




Kazantzakis, grand écrivain crétois déjà présenté dans une précédente rubrique. Surtout connu du grand public pour son roman Alexis Zorba, qui a donné naissance au célèbre film de Michael Cacoyannis (au titre éponyme) avec Anthony Quinn dans le rôle de Zorba. Mais aussi connu pour son roman La dernière tentation du Christ (adapté au cinéma par Martin Scorsese), qui lui valut une mise à l’index par le pape et l’interdiction par le clergé orthodoxe grec, qu’il soit enterré dans un cimetière …

Dans La liberté et la mort, écrit en 1956, Kazantzakis nous plonge au cœur de la Crète des années 1890. Dès les premières pages, on entre dans l’intimité de tous ces personnages si différents qui peuplent la ville de Candie, encore dominée par les Ottomans (aujourd’hui devenue Héraklion, la capitale de l’île). Île qui, selon Kazantzakis, quand on regarde la carte, ressemble « à un animal couché sur le dos et levant les pattes vers le ciel » ! Dans le Candie de cette époque, derrières ses épaisses murailles vénessiennes, plusieurs communautés tentent le pari de l’impossible « vivre ensemble ». Sur le port, fourmillent marins, déchargeurs, négociants de tous genres, ferblantiers, changeurs. Dans la ville, protégée par ses murailles, on croise des Crétois mal dégrossis, anciens « sauvages descendus de leurs montagnes » pour faire commerce. Frustrés par l’occupation vénitienne puis ottomane, baignant entre deux vieilles croyances ancestrales et des pulsions de vengeances et d’autonomie. Le fougueux capétan Michel, un des chefs chrétiens, ours aussi mal léché que machiste, qui pour détourner son sang trop bouillonnant organise dans sa cave des bacchanales orgiaques où il se moque des moins bien lotis que lui. Turcs occupants, le plus souvent inactifs, débonnaires, jouisseurs et non moins belliqueux que leurs occupés crétois. Nouri Bey, le représentant l’autorité turque se roule dans les parfums de son harem et passe son temps à manger et à boire. Ce qui ne l’empêche pas de chercher des noises aux autres belligérants du roman, puis de se réconcilier avec eux, au rythme des circonstances et humeurs. Les deux communautés sont chaperonnés par « l’autorité » d’un nébuleux pacha, côté turc et d’un aussi débonnaire « métropolite », côté chrétien, préférant l’un et l’autre la tranquillité et les « entre deux eaux ». Autour des principaux personnages, s’agite toute une panoplie de bigotes ; d’ivrognes impénitents de toutes les religions ; de vierges folles ; de mâles efféminés et moqués ; de vieilles rombières sur le retour ; de syriotes et juifs méprisés ; de perles de harem emmurées ; de guérisseurs ; de sales gosses aussi bêtes que méchants, ou encore, un nain que Dieu a maudit « en le fabriquant à moitié, content de croiser dans la ville des fous, des aveugles, de pauvres gueux et des lépreux faisant la quête, pour se consoler de son infirmité » ! Enfin, le pope de Candie, avec « sa soutane tachée de graisse qui se gonflait et battait dans le vent. Il enterrait, baptisait, bénissait, empochait et se faisait un nouveau double menton » …

Dès les premières pages, dont l’action pourrait tout aussi bien se passer dans une Corse mythique, nous sommes emportés dans un tourbillon de rivalités et jalousies entre communautés, signe d’une révolte sous-jacente qui peut se transformer à tout moment, en une terrifiante irruption volcanique. Et même, quand un vrai tremblement de terre vient interrompre un instant la cacophonie ambiante, il ne réussit à calmer ce petit monde que quelques instants. Dès que les choses rentrent dans l’ordre, et c’est reparti, mon Kiki ! « La Crète est une chose vivante, elle remue. Un de ces jours, vous verrez, elle ira se coller toute seule contre la Grèce » … Le calme revenu, il fait bon se promener dans les rues du quartier commerçant, passer devant les échoppes des artisans et commerçants qui regorgent d’odeurs orientales. Sauf le dimanche, car ce jour-là « Pas de commerce, les magasins n’ouvraient pas et le plus fameux des marchands, Satan lui-même, dominait toute la journée. On n’avait donc qu’à aller entendre la parole de Dieu, c’était gratuit, on n’y perdait rien, et le lendemain de bonne heure, on reprendrait le mètre ou la balance. On recommencerait à marchander et ce sera à qui roulera l’autre. Six jours sont consacrés au diable et un à Dieu, allumez un cierge à chacun et vous serez tranquilles. » ! Et puis, fleurit au printemps en pleine ville, cette nature qui offre sans compter ses généreux parfums, chèvrefeuille, jasmin … Ville qui aurait toutes les qualités d’un paradis sur terre, si tout-à-coup elle ne sombrait, à cause de la bêtise humaine, dans l’horreur, la haine et alors : « C’est à qui bouffera l’autre » !

La liberté ou la mort est une longue suite ininterrompue de scènes, tour à tour désopilantes, romantiques ou épiques, selon les événements et rancœurs mues par les circonstances historiques. Kazantzakis, ne déçoit jamais, émergé dans l’Héraklion de son enfance, pas une seule page où l’on s’ennuie. Le tout agrémenté d’une histoire crétoise on ne peut plus tourmentée, au pays où « même les pierres vivent » ! Kazantzakis réserve au lecteur une fin « épico-tragico-idyllique » de pur-jus crétois. Dernier détail, après avoir écrit son roman, Kazantzakis revint sur son titre La liberté ou la mort. Il le transforma alors, conformément à la destinée de son héros, le capétan Michel inspirée de celle de son père : La liberté ET la mort. A déguster sans modération.

Le sarcophage
de Yorgos Ioannou




Yorgos Ioannou est un poète et écrivain grec né en 1927, de parents chassés de Turquie en 1922 et réfugiés dans un quartier pauvre des hauteurs de Thessalonique. Il est reconnu aujourd’hui comme l’un des plus originaux auteurs grecs contemporains. Il débute sa carrière littéraire avec des poèmes d’un lyrisme tourmenté. Ils annoncent toute la profondeur des thèmes qu’il développera plus tard dans son œuvre en prose : le monde perdu de l’enfance et la beauté sauvage d’une ville oubliée, transformée.

Le Sarcophage (éd. Le miel des anges, traduit par Michelle Barbe, Noëlle Bertin et Michel Volkovitch, 12€) est un recueil de petites nouvelles. Souvent très courtes, marquées par un fond autobiographique, elles se déroulent pour la plupart, dans le Thessalonique d’avant-guerre, sous l’occupation et juste après-guerre. Le petit Ioannou, témoin des drames des pauvres gens, s’y improvise « professionnel du sevrage des enfants » (une courte nouvelle fascinante) ou « ressusciteur de morts » ! Dans toutes les nouvelles coule un humour grinçant, pince sans rire, cachant difficilement une terrible réalité vécue. Univers d’enfants livrés à eux-mêmes, qui inventent des jeux parfois bien innocents, parfois bien dangereux. Balancés au gré des caprices de l’histoire. Lorsque les choses s’accélèrent en 1942, la ville pullule de mouchards et de pleutres. De femmes rangées qui, une fois débarrassées de leurs maris devenus encombrants s’acoquinent, temps d’occupation oblige, avec des miliciens pour améliorer leur quotidien. Lettres anonymes, espiègleries de gamins, au tout venant. Moral à éclipse, donc, pour la plupart de ces Macédoniens des quartiers pauvres, opportunistes, ou simplement suiveurs, au gré des circonvolution de l’histoire ! On ne peut citer pour l’exemple, cette petite nouvelle évoquant la rafle des juifs de Thessalonique, particulièrement bouleversante et vue à travers les yeux d’un enfant (en l’occurrence, Yorgos lui-même). L’histoire de son voisin juif espagnol, Izos, déporté comme 98 % des juifs séfarades de Thessalonique le furent en ce funeste printemps 1943. Après la rafle, la seule chose qu’il reste dans la chambre de son jeune ami, c’est ce lit déglingué dans lequel, on le devine, ils ont connu leurs premières pulsions érotiques. Malgré le matelas où grouillent les cafards, Yorgos réussit à convaincre sa mère de le garder « parce que dans les cafards, reste peut-être encore un peu de sang d’Izos et du sien » ! D’autres nouvelles décrivent les conditions de survie dans la Thessalonique d’après-guerre. La débrouille, les errances du Yorgos adolescent qui fréquente les bains-douches du port pour mater les ouvriers jouer à des « jeux virils ». Ou encore, lorsqu’il écoute lors d’une visite dans la prison de Skiatos, les secrets intimes des prisonniers, une nouvelle qui fait penser à l’univers d’un Jean Genet.

Nouvelles à mi-chemin entre autobiographie et fiction, écrites dans un style incisif, mêlant les liens secrets d’Eros et de Thanatos. Dans ses années de jeune écrivain, Yorgos Ioannou, occupation, puis dictature oblige, ne fera que suggérer une homosexualité impossible à vivre au grand jour. L’autre héroïne de ces nouvelles est l’ancienne ville adorée, Thessalonique, aujourd’hui enfouie sous des couches de béton …

Les enfants du Pirée de Kostas Moursélas




Kostas Mourselas est né en 1932. Il est auteur de théâtre, romancier, scénariste de cinéma et de télévision. Il doit sa notoriété en Grèce à sa série satirique Lui & Lui, diffusée pendant les années 1970, qui mettait en scène un duo de clochards discutant la situation politique du pays, alors sous le joug de la dictature. Le succès de sa série a été dû à son écriture romanesque, empreinte de son talent de dramaturge au style direct et vif qui épinglait les travers de la société grecque. Mais sa consécration est arrivée après la parution des Enfants du Pirée, en 1989.

A peine embarqués dans Les enfants du Pirée de Kostas Moursélas (traduit du grec par Martine Bertrand et Vasso Hudelot, éd. Camboukaris, 13,50€), Konstandis, le héros du livre, nous fait découvrir son meilleur ami, Louïs. Personnage ambigüe et fantasque qui sévit dans les quartiers populaires du Pirée, dans les années noires d’après-guerre. Deux mots suffisent à Konstandis pour nous décrire Louïs : « pas vraiment » ! En effet, Louïs : « Pas vraiment petit, pas vraiment laid, pas vraiment beau, pas vraiment paresseux, pas vraiment illettré, pas vraiment athée … » Ce dont nous allons nous rendre compte par nous-mêmes, tout au long des chapitres. Autant de petites histoires indépendantes avec pour fil conducteur : les aventures de Louïs, l’homme « aux trente-six métiers, trente-six misères », tour à tour, séducteur, revendeur foireux, magicien dans un cirque, etc. Ce dernier a fait la connaissance de Konstandis bien des années plus tôt à Corinthe, durant leur service militaire. Dans une Grèce qui, à peine débarrassée du joug nazi, doit après les massacres de la guerre civile, affronter la « terreur blanche » qui ne fait qu’annoncer la prochaine dictature des Colonels. Voilà pour le contexte. Revenons-en à Louïs. On fait sa connaissance alors que celui-ci est skipper sur un navire de luxe amarré dans le port du Pirée, tandis qu’il essaye de se débarrasser d’une passagère hippie-hollandaise devenue un peu encombrante. Nous allons ensuite remonter le temps pour suivre les frasques du fameux Louïs et de sa petite bande de voyous du Pirée que Konstandis fréquente lui aussi. Avec Louïs comme leader, qui dégage un grand charisme, mais surtout capable de n’attirer que des emmerdes, à toujours traîner ses guêtres là où il ne faut pas, dans les bars louches ou en compagnie des ivrognes, des maquereaux et des prostituées. Mais comme le dit Konstandis : « Louïs, on ne peut ni le haïr, ni lui en vouloir […] C’était Circé, une vraie sirène, le fils de pute. Une invitation à la résurrection des morts. Il t’entraînait sur des routes, des chemins, des avenues sans connaître le bout. » Et il a toujours été ainsi de Louïs. Une petite anecdote amusante pour l’exemple : quand celui-ci tente durant son service militaire d’initier le commandant du régiment à la poésie ce qui n’a pour effet que ce dernier tombe amoureux de lui et… d’autres péripéties, toutes plus croustillantes les unes que les autres. On n’a pas une minute pour souffler. Plus le livre avance plus on se prend d’affection pour lui, malgré son machisme affiché. La seconde partie du roman devient plus sérieuse, quand les deux amis se retrouvent des années après et essayent de tirer le bilan de leur vie, chacun avec l’arme de sa propre philosophie. Un livre bien rythmé qui nous fait plonger au cœur de l’atmosphère bien particulière des quartiers du Pirée dans les années 50.

Colons du Canada




Le rat a également reçu Bande de colons d’Alain Deneault (éd. Lux 14€). Un petit livre qui explique sur une douzaine de chapitres, l’histoire de la colonisation du Canada. En premier lieu par les Français (à partir de 1608), puis par les Britanniques (à partir de 1760). Une « installation » qui a provoqué, selon l’auteur : « Une catastrophe démographique et écologique d’une ampleur probablement unique dans l’histoire de l’humanité faisant disparaître des groupes entiers, des sociétés et des cultures raffinées de la surface de la terre. » Colonisation consistant à « dégager des surplus matériels et marchands à partir du vaste réservoir de ressources qui représentait pour eux le territoire américain. » Ces « bandes de colons », qui encore aujourd’hui, « exaltent de manière triomphante le racisme à l’origine de la colonisation ». Un Canada resté fidèle à la Couronne d’Angleterre et qui ne sait se concevoir autrement que sous sa tutelle. « Le Canada n’est pas un pays, mais un ensemble de terres que se disputent des propriétaires et un droit foncier qui favorise ceux qui peuvent faire partie de la caste. » Loin d’incarner le principe républicain, le Canada, en raison de son statut historique de Dominion et de Province « règne sur un territoire en vertu d’un principe de domination », dérivé du latin Dominium qui signifie « le maître » ou « le propriétaire ». Témoin, l’Irvingnie, province totalement soumise à l’autorité morale et financière d’une seule famille ayant le droit de vie ou de mort « économique » sur la population.
Dans un des nombreux chapitres du livre, Alain Deneault épingle au passage le mouvement indépendantiste québécois, « Son irrésolution, son art exaspérant du tâtonnement, ses positions alambiquées, ses chimères et fantasmes » …
Et de poser la vraie question : quel avenir pour un Canada, au premier rang des pays pollueurs, miné par l’épuisement de ses ressources naturelles ? Un dernier arrêt sur image : le chapitre savoureux dans lequel l’auteur décortique la portée du livre L’île mystérieuse de Jules Vernes, véritable petit « kit » du parfait colonisateur. « La suffisance de ces colons devient telle », nous dit Alain Deneault « qu’on souhaiterait, à l’instar de Gilles Deleuze commentant Robinson Crusoe, qu’un des cannibales vint enfin les manger ! » Bon petit livre qui a pour principale qualité de nous débarrasser enfin du mythe mensonger d’un Canada, « éternelle terre d’accueil » …

Patrick Schindler, individuel Athènes




PAR : Patrick Schindler
Individuel FA Athènes
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