Littérature > Vite, le rat noir avant que mars attaque...
Littérature
par Patrick Schindler • le 26 février 2022
Vite, le rat noir avant que mars attaque...
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Fin février, le Rat noir vous propose de découvrir l’écrivain grec, Mikhaïl Mitsakis, son Chercheur d’or et ses autres textes. Hôtel rouge, de la romancière grecque, Maria Estathiadi. Les Maisons vides de Brenda Navarro. Mikaël, du danois Herman Bang. Feuilleter la correspondance entre Victor Serge et Laurette Séjourné dans Ecris-moi du Mexique. Relire le Corydon d’André Gide. Avec Robert Bober, « Par instants, la vie n’est pas sûre ». Enfin, quelques petites notes du Manhattan Blues de Jean-Claude Charles et quelques Zigzags dans les villes européennes préférées des grands écrivains, en compagnie de Corina Ciocarlie.
« Caton déclarait que les sages tirent plus de profit de la fréquentation des sots, que ces derniers de celle des sages »
Plutarque, vies parallèles
Mikhaïl Mitsakis : Un chercheur d’or et autres textes
« La grande différence entre un grand nombre de fous et un grand nombre de soi-disant sains d’esprit, c’est sans doute l’incapacité dans laquelle se trouve le fou de trouver les mots qui lui permettraient de faire partager sa folie »
« Combien se trouvent de fous en liberté et de déments qui s’ignorent ? »
Dans son introduction à Un chercher d’or et autres textes (éd. Finitude, le traducteur de l’ouvrage, Gilles Ortlied, nous dresse en détail le portrait de cet écrivain marginal, au destin si tragique.) Dans Un chercheur d’or, la plus longue nouvelle du recueil, nous suivons Kyr Dimitrakis, (le double de Mikhaïl Mitsakis), dans Psiri [note] . Au coin d’une rue, il se fait apostropher par une de ses connaissances. Celui-ci est accompagné d’un curieux personnage, bavard impénitent qui prétend non seulement après avoir exercé plusieurs métiers dont celui de géomètre, mais avoir aussi découvert une mine de l’Attique [note] qui regorge de chrome. Prétendant connaitre la famille du narrateur, il lui propose de s’associer. De guerre lasse, celui-ci de guerre lasse finit par accepter à contre cœur, mais amusé par le personnage. Nous sommes alors entrainés dans une sorte de roman du harcèlement des meilleurs dans le genre. La vie, met en scène un homme qui loue une carriole et son cocher pour visiter un monastère perché en haut d’une montagne. Durant l’ascension, le charretier lui raconte sa vie. Jusqu’à satiété du héros qui alors se réfugie dans ses pensées et la contemplation de la nature. La maison des fous, semble tout droit sortie de l’expérience vécue par Mikhaïl Mitsakis lors de son séjour dans l’hôpital psychiatrique de Corfou [note] . Il nous en décrit la vie quotidienne, nous présente quelques-uns pensionnaires. Tous ont leur petit jardin secret. Tels, un « mathématicien fou », deux sœurs « au bébé imaginaire » ou encore, un homme « qui convaincu d’être une femme » … Une sélection des Poèmes de la folie clos ce petit recueil, plus qu’original. Petit avant-goût. Le rat : « Nous avons demandé le secret du constructeur, on nous a répondu par des bêtises. Nous avons demandé le secret du peintre, on nous a répondu par des balivernes. Si nous demandons enfin, celui du poète, de l’inactif, peut-être nous sera-t-il répondu par des camouflets » Réponse de Mikhaïl Mitsakis à une jeune femme qui lui demande ce que pourrait faire d’autre un poète, que composer des vers exquis : « Madame, manger des rats cuits, assaisonnés de sang de poux et de culs de mouches ». Mikhaïl Mitsakis : l’inimitable.
Maria Efstathiadi : Hôtel rouge
Maria Efstathiadi est née à Athènes en 1949. Elle y étudie les sciences politiques, ainsi qu’à Paris. Directrice de collection durant plusieurs années, elle traduit en grec, Marivaux ; Huysmans ; Klossowski ; Nathalie Sarraute ; Marguerite Duras ; Michaux ; Bataille, etc. avant de se consacrer à l’écriture et au théâtre.
Brenda Navarro : Maisons vides
Diplômée de l’Université nationale autonome du Mexique et de L’Université de Barcelone, Brenda Navarro est une sociologue et économiste féministe. Tour à tour, rédactrice, scénariste, journaliste et éditrice, elle a également travaillé pour plusieurs ONG des droits humains et fondé un projet éditorial, voué à la publication d’ouvrages écrits par des femmes. Son premier roman, Maisons vides (éd. Mémoires d’encrier)
Outre une intrigue menée d’une main de maître, Maison vide est un grand roman politico-sociologique qui pose l’éternelle question du mythe de la maternité. Ainsi, entre les nombreuses questions soulevées par Brenda Navarro à ce sujet, l’allaitement serait-il « le reflet des mères qui veulent noyer leur enfant, faute de ne pas pouvoir les manger » ? Ceci dans le contexte d’un Mexique contemporain confronté à de brûlants problèmes sociétaux. Différences de classe, racisme, dépendance des femmes dans un pays machiste. D’où le titre « Nous les femmes, nous ne sommes que des maisons vides » Pays où l’avortement n’a été dépénalisé qu’en 2021. Pays où des centaines d’enfants disparaissent, où certains sont vendus ou séquestrés pour les transformer en « jouets de pédophiles ». Pays fermé au nord par un mur qui le sépare du reste du monde. Au pied duquel des dizaines de « fuyards » sont abattus faute d’avoir pu passer de l’autre côté. Pays où « le joueur d’orgue a beau très bien jouer, mais où Dieu n’existe pas » !
Herman Bang : Mikaël
Herman Joachim Bang est né en 1857, à Als (Jutland, Danemark). Fils de pasteur, il se retrouve très tôt orphelin de sa mère. Grand désespoir et grande frustration qui ressort dans toute son œuvre. Notamment dans son premier roman Familles sans espoir. Ses premiers articles paraissent dans divers recueils alors qu’il est à peine âgé de 20 ans. Il quitte le Danemark dans la seconde moitié des années 1880. Un pays trop réactionnaire et punitif vis-à-vis des mœurs et plus précisément de l’homosexualité. On le devine dans ses œuvres, notamment Mikaël, même si les personnages y sont peints comme hétérosexuels. Bang est considéré comme un des maîtres de la littérature danoise pour ses portraits psychologiques féminins. Au gré de ses rencontres à Berlin, Vienne, Prague et Paris, il évolue vers l’impressionnisme.
Nous faisons la connaissance du Maître Claude Zonet, « peintre de génie vieillissant, à la recherche de l’inaccessible beauté » alors qu’il travaille dans son atelier, situé en face du jardin des Tuileries à Paris. Son assistant et fils adoptif, n’est autre que le jeune et fougueux Mickaël. Tous deux se remémorent avec plaisir les belles années et heureuses années qu’ils ont passé ensemble à Prague. En triant son courrier, Zonet tombe sur une carte de visite de la comtesse russe, Lucia Zamikof. Celle-ci souhaite se faire « portraiturer » par le Maître, ce qui est loin d’emballer ce dernier. Nous assistons dans la scène suivante digne de l’atmosphère de La recherche du temps perdu, à un dîner donné par le maître à quelques aristocrates des salons. Entre autres sujets « de haute volée », les convives évoquent l’actualité du Tout Paris. L’épicentre étant la présence de l’énigmatique princesse russe dans la « capitale des arts ». Celle-ci, après bien des difficultés, finit par convaincre le peintre de faire son portrait. Et nous lecteurs, arrivés dans le vif du sujet. Dans l’atelier, la comtesse tombe en arrêt devant L’Athénien messager de la victoire, une des toiles du maître qui représente un splendide jeune éphèbe nu. Dont le modèle n’est autre que… Mikaël. Lucia veut à tout prix acquérir le portrait. Il n’est pas à vendre. Les dés sont jetés : à défaut de ne pouvoir acheter le portrait, elle va mettre son dévolu sur le modèle ! Amour fou et tragique à l’issue fatale. Désincarnation du vieux peintre qui « secoue sans cesse sa grosse tête, tel un taureau victime d’un coup de soleil » ! Tragédie écrite dans en finesse, en nuances, en demi-mots qui se termine sur ces mots « Nous souffrons et nous faisons souffrir les autres. Nous n’en savons pas davantage » …
Victor Serge et Laurette Séjourné : Ecris-moi de Mexico
Viktor Lvivitch Kibaltchitch (Victor Serge) est né à Bruxelles en 1890. Son père, sympathisant de la Narodnaïa Volia, fuit la Russie après l’assassinat d’Alexandre II. Antimilitariste, il commence à fréquenter les milieux anarchistes bruxellois en 1906. Il écrit dans plusieurs revues libertaires, ce qui lui vaut plusieurs arrestations. Il s’installe à Paris. Bien que méfiant au sujet des anarchistes illégalistes, il héberge les principaux membres de la Bande à Bonnot et écope de 5 ans de prison. Libéré, il part à Barcelone, comme ouvrier typographe. Il y participe à une tentative de soulèvement anarchiste, revient en France où il est à nouveau emprisonné. En 1919, il est échangé avec d’autres prisonniers et gagne la Russie. Il adhère alors au PC russe. Membre de l’opposition de gauche animée par Léon Trotski, il dénonce avec les anarchistes, les dérives du stalinisme. Il est exclu du PC, mis sous haute surveillance, puis déporté en Oural et déchu de la nationalité russe. De retour en Belgique puis en France, il dénonce les grands procès staliniens et prône le rapprochement entre les anarchistes et les marxistes durant la Guerre d’Espagne. Réfugié à Marseille en 1940, Victor Serge, exilé apatride, embarque en mars de l’année suivante sur le cargo Paul Lemerle, avec Vlady, son fils peintre. Et entre autres passagers qui fuient l’Europe : André et Jacqueline Breton, Wilfredo Lam et Claude Lévi-Strauss. Mais, à son grand regret Victor laisse à Marseille, Laurette Séjourné, sa compagne italienne (plus jeune que lui d’une vingtaine d’années) qui évolue dans le milieu du cinéma. Il laisse également leurs deux enfants, Jeanine et René, issus de deux lits différents. Il n’arrive au Mexique qu’en septembre au terme d’un « voyage épuisant ». Il ne lui reste plus que six années pour écrire son témoignage sur les procès de Moscou, ses mémoires et sa Vie de Léon Trotski. Octavio Paz dira de lui : « Un homme simple et généreux, d’une intelligence humide et une humanité certainement due à sa jeunesse anarchiste et à son grand cœur. »
Corydon d’André Gide
André Gide est né en 1869. Après une jeunesse perturbée par le puritanisme de son milieu, il se lie d’amitié avec Pierre Loÿs et fréquente Oscar Wilde. Après la mort de sa mère, Gide décide de vivre enfin son homosexualité, mais se marie et aura une fille. Dreyfusard convaincu, il commence une carrière littéraire et fonde la Nouvelle Revue française. Parallèlement à ses grands romans, il publie Corydon en 1924. Un plaidoyer en faveur l’homosexualité [note] qui lui vaudra l’opprobre de ses contemporains. Il se marie alors avec sa cousine Madeleine et voyage en Afrique, où il dénonce le colonialisme. Puis s’enthousiasme pour le régime soviétique avant de s’en démarquer en 1936, et de publier Retour d’URSS. Récit de son voyage au pays des Soviets dans lequel il décrit son désenchantement. Ouvrage qui lui attire les virulentes attaques des communistes. Il s’engage alors auprès des intellectuels antifascistes. Après avoir montré une attitude ambigüe aux premiers jours du gouvernement Vichy, il s’en démarque rapidement. Accablé, il abandonne la littérature et le militantisme et se retire sur la Côte d’Azur, puis en Afrique du Nord. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1947 et meurt quatre ans après.
Corydon, deuxième édition, se présente sous la forme de quatre dialogues entre deux amis de lycées, dix ans après qu’ils se sont perdus de vue. Devenu médecin, Corydon (double de Gide) s’apprête à publier un livre défendant l’homosexualité. Mais avant, il veut en parler avec son ancien condisciple. Dans le premier dialogue, ils évoquent les nombreux procès intentés à l’époque en Europe, contre les mœurs homosexuelles d’Oscar Wild, du prince Philip von Eulenburg, de Friedrich Alfred Krupp et autres William McDonald. Pour étayer son discours, Corydon fait référence aux premiers écrits abordant ce « sujet tabou ». Ceux plus ou moins assumés de Walt Whitman et de Marcel Prous. Ceux plus revendicatifs du Dr Magnus Hirchfeld, en Allemagne. Corydon évoque la représentation « féminisée » de l’homosexuelle chez ces auteurs, avant d’aborder l’histoire de la « pédérastie ». Pratique revendiquée dans les dialogues de Platon ou dans les écrits de Bergson, mais condamnée par Rousseau et Schopenhauer, qui revendiquent les « valeurs de la procréation et de la famille ». Dans le deuxième dialogue, face aux réactions sceptiques du narrateur, Corydon se place alors en tant que médecin et naturaliste. Il oppose les écrits de Montaigne « le jouisseur » aux discours liberticides qui en vantant trop l’hétérosexualité, « ne font finalement que pousser les adolescents aux pratiques homosexuelles ». S’ensuit un long raisonnement qui s’appuie sur les théories naturalistes de Darwin et les réflexions de Lester Wald, sur la tendance dite « naturelle » à la reproduction. Passages très intéressants sur le rôle de la « parure » en matière de séduction chez les animaux et chez les humains [note] . Dans les, troisième et quatrième dialogues, Corydon évoque les amours masculines représentées dans les œuvres d’Eschyle, de Sophocle, Aristote, Théocrite, Bion de Smyrne, Virgile ou encore, Shakespeare. L’éloge fait au corps masculin dans les œuvres des grands peintres italiens (Michel-Ange, Caravaggio) avant de s’arrêter longuement sur la question du mariage dans la société occidentale. Enfin, le dernier dialogue traite des questions aussi diverses que la symbolique du mariage en occident, du code civil, de la misogynie. Dans l’appendice de son Corydon, André Gide reproduit la lettre ouverte qu’il adresse à François Porché au sujet de L’amour qui n’ose pas dire son nom et la réponse de ce dernier à propos de Corydon. Le volume s’achève par une lettre de Benjamin Crémieux sur le même sujet.
Robert Bober : Par instants la vie n’est pas sûre
Robert Bober est né à Berlin en 1931, de parents juifs polonais. Fuyant le nazisme, la famille se réfugie en France en 1933. Ils réussissent in extremis, à échapper à la Rafle du Vélodrome d’Hiver. Après son certificat d’études, Robert devient apprenti tailleur, puis potier et éducateur. Dans les années 50, cet autodidacte devient documentariste pour la télévision et collabore, notamment avec Pierre Dumayet. Rober Bober, ami entre autres, de François Truffaut, Georges Perrec et Robert Doisneau aborde autant dans ses documentaires que dans ses romans des sujets aussi grave que la Seconde guerre mondiale ou l’Holocauste d’une manière très simple, pudique mais laissant deviner une sensibilité à fleur de peau. Sensibilité qu’il préfère voir exprimée par les personnes qu’il interroge !
Jean-Claude Charles, Manhattan Blues
Jean-Claude Charles est né en 1949 à Port-au-Prince (Haïti). Il quitte son île natale à l’âge de 21 ans pour s’inscrire à la faculté de médecine de Guadalajara (Mexique). Il abandonne rapidement ses études et s’exile aux Etats-Unis. Romancier, poète et journaliste, Marguerite Duras, grande adepte de Manhattan Blues, voyait en Jean-Claude Charles, « le meilleur écrivain d’aujourd’hui »
Corina Ciocarlie : Europe Zigzag</strong>
Première étape : l’Italie. L’éternelle. La Rome de Stendhal. Son Panthéon, « bâti par des Empereurs qui voulaient tout simplement être agréables aux Romains ». Le Tibre. Ses ponts. Ses rives où les « ragazzi » de Pier Paolo Pasolini faisaient leurs bravaches. Le Tibre du Requiem d’Antonio Tabucchi / Petit saut devant les remparts de Ferrare, derrière lesquels se cachent les énigmatiques Jardins des Finzi-Contini, du poignant roman de Georges Bassini / Trieste. Ses jardins publics vus par Italo Svevo : « Jardins des délices et des supplices » / Milan. L’église de San Carlo al Lazzaretto et Les Fiancés d’Alessandro Manzoni / Turin. Les collines de Superga pour Les femmes seules de Cesare Pavese / Direction Lisbonne : les rues de Baixa, si chères au grand poète Fernando Passao / Londres. L’énigmatique phare de Chapman disparu, tout comme Joseph Conrad, dans l’estuaire de la Tamise. Les horloges de Westminster, ou le rythme cardiaque de Mrs. Dalloway de Virginia Wolf. Promenade laconique avec elle dans Regent Park, la « forêt urbaine londonienne ». Le Senate House, version Gorge Orwell de 1984. Les terrifiants gratte-ciels de JG Ballard / Paris. Les escaliers de la Madeleine, avec le Bel-Ami de Guy de Maupassant. Puis, en compagnie de Marcel Proust, lors du mariage d’Elaine Greffuhle. Le Bacchus de la rue de l’Assomption, avec Georges Perec. Dans la mansarde d’EM Cioran, rue de l’Odéon. Les statues des reines de France des Jardins du Luxembourg, vues par William Faulker, Milan Kundera et Jean Echenoz. Les deux bonnes adresses de Patrick Modiano, à Montparnasse et place Pigalle. Bruxelles avec Arthur Rimbaud et de WH Auden / Luxembourg et le parc Gerlache : La Mémoire de la baleine de Jean Portante / Copenhague : Quatre jours en mars dans les jardins du roi, avec Christian Grondhal / Berlin. Alexander Platz, « l’éternel Phoenix » d’Alfred Döblin / Prague. Déambulations dans son cimetière juif, avec Umberto Ecco. Le balcon du Palais Kinsky (qui vit tant de défenestrés) avec Milan Kundera / Bucarest. Les jardins du Palais de la reine Marie et les Géographies élastiques de Paul Morand. L’hypothétique rue S. et Le secret du Docteur Honigberger, de Mircea Eliade. La maison du Peuple (tant haïe) tout comme les délires mégalomaniaques de Ceausescu, sous le regard de Mircea Catarescu. La Rasinari des Carpates, sortie tout droit du Précis de la décomposition, d’EM Cioran / Dernière étape. « Last but not the least” : l’île d’Ithaque à Noël, avec Gilles Ortlieb ou en compagnie d’Ulysse ou encore, en compagnie de Constantin Cavafy… /
Ouf ! Le premier pied posé à terre, il ne nous reste plus qu’à nous précipiter dans notre librairie préférée et nous procurer tant de trésors suggérés…
Patrick Schindler, individuel FA Athènes
PAR : Patrick Schindler
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1 |
le 1 mars 2022 09:46:27 par Rimbaud |
L’éclectisme et la culture de Patrick Schindler me fascineront toujours ! Il n’y a plus qu’à faire son marché dans ce qu’il a lu pour nous...
2 |
le 16 mars 2022 15:08:34 par Viviane |
Merci, cher Patrick pour ce magnifique travail ! Tes pépites littéraires ouvrent l’esprit, et la tête ( ce qui n’est pas la même chose !! ). je découvre des auteurs inconnus, et tu me donnes envie de relire les autres.. Merci à toi, et à l’équipe du journal..